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Geneworld.net>Ficciones>Dark fullmetal>Aishiteru Again

12 - COSTUMES ET TAIYAKI POR DARK FULLMETAL

- Haha, gomen gomen ! Je n’ai pas pu résister… ano… Ahah…
-Ano… Ce n’est pas grave, mais les élèves qui ne font pas partie du club ne sont pas sensés toucher aux instruments sans permission. Demo… il ne fallait pas t’arrêter de jouer.

La présidente du club de musique s’avança jusque derrière le piano à queue et s’installa à son tour sur le clavier de velours rouge. Elle retroussa les manches de sa chemise puis invita Eichi à la rejoindre en désignant la place restante sur le tabouret de la main. Il hésita un instant mais finit par la rejoindre, sa timidité refaisait surface.
-Ca fait longtemps que tu joue du piano, demanda-t-elle ?
-Iie… je ne joue pas. J’ai juste appris quelques bases avec mon oncle qui est professeur de piano lorsque j’étais petit…
-Vraiment ? J’ai du mal à y croire, dit-elle en souriant. « To the same high place », une très belle musique… Je l’ai apprise il y a un moment déjà. Veux-tu que l’on joue ensemble ?
-Hé ? Ah, euh… bien sûr.
-Préfères-tu que je joue le second piano, ou puis-je jouer la même partition que toi une octave en dessous ?
-La partition du second piano est assez répétitive, tu devrais jouer la principale.
Elle lui sourit chaleureusement. Après lui avoir timidement rendu ce sourire, Eichi joua les deux premières notes, puis la lycéenne l’accompagna aussitôt. Les deux filles de troisième année qui étaient arrivées juste après la première les regardèrent jouer en silence, totalement absorbées par la musique qui résonnait dans la pièce. Eichi faisait glisser ses mains au dessus des touches d’ivoire avec aisance et la même expression qu’il affichait avant l’arrivée des trois élèves : calme et sérénité, il souriait légèrement ; et la musicienne qui l’accompagnait dans son interprétation semblait aussi joyeuse que lui. Jouer avec une même mélodie avec une autre personne et sur un même piano lui rappelait tant de souvenirs que ses yeux commençaient à briller. La dernière note retentit plusieurs secondes, et la musicienne essuya d’un geste de la main une larme qui avait coulé sur sa joue. Eichi le remarqua et lui demanda :
-Ano… ça ne va pas ?
-Si, ne t’en fais pas. C’est juste que… jouer comme ce morceau avec quelqu’un, ça m’a émue, dit-elle en souriant.
-Sokka. Connais-tu Canon, de Pachelbel ?
-Bien sûr.
-Ca te dirait… qu’on la joue ensemble ?
-… Hai ! Avec joie !
-Je reste dans les graves, ça te convient ?
-Hai.
Le son des cordes résonna de nouveau dans la salle de musique. Les premières minutes du morceau s’écoulèrent en silence, mis à part la prestigieuse mélodie qu’interprétaient en duo les deux lycéens ; puis, tout en jouant et en gardant les yeux rivés sur le clavier et les notes qu’il jouait, Eichi mêla sa voix à la musique.
-Ca me rend nostalgique… quand j’avais dix ans et que j’apprenais à jouer du piano avec mon oncle, je jouais cette musique avec une fille de mon âge. Un jour, lors d’un concert tenu par l’école où enseigne mon oncle, on a joué cette même mélodie, cette fille et moi ; on a été applaudis et félicités par tout le monde. C’était vraiment… un très beau moment.
La pianiste eu un temps d’hésitation à cet instant, mais se rattrapa vite. Elle perdit cette expression de bonheur qu’elle affichait depuis et parut soudain perplexe.
-Après ce jour, reprit-il, elle est partie. Mon oncle disait qu’elle avait déménagé, mais je ne le croyais pas ; on s’était promis de se retrouver et de jouer à nouveau ensemble… elle ne l’aurait pas fait si elle savait qu’elle allait s’en aller… Ahah, gomen gomen, je raconte ma vie, ça doit te déranger, dit-il en souriant tristement.
-Iie…
Ils arrivaient progressivement à la fin de la partition ; Eichi gardait ce sourire nostalgique, le cœur de la lycéenne se serrait et se main tremblaient. Le silence retomba entièrement sur la pièce, mais la musicienne le brisa rapidement :
-Quel est ton nom, demanda-t-elle ?
-Komamura Eichi. Yoroshiku.
Le cœur de la jeune femme sembla s’arrêter l’espace d’une seconde. Sa gorge se serra et ses joues rougirent, elle amena sa main tremblante jusqu’à sa poitrine et reprit, quelque peu troublée :
-Eichi-kun… cette petite fille… elle n’a pas déménagé…
-Hé ?
-Ano… je… Eichi-kun…
La porte de la salle de musique s’ouvrit soudain dans un vacarme et un garçon tenant une feuille et un crayon dans une main fit son apparition.
-Ah ! Eichi-chan !
-Héé ? Setsuya ! Qu’est-ce que…
Il n’eu pas le temps de finir sa phrase : Setsuya était déjà à sa hauteur et le prit par le bras.
-Hé !! Qu’est-ce que tu fous ?
-On a besoin d’un modèle au club d’arts, et quand la présidente proposa de ramener quelqu’un j’ai tout de suite pensé à toi !
-Nani ? Mais j’veux pas ! Lâche-moi sale malade !
Il fut malgré tout tiré en dehors de la salle de musique. Juste avant qu’il ne quitte la pièce, il s’accrocha à l’encadrement de la porte et se tourna vers la lycéenne avec qui il avait joué pendant plus de dix minutes :
-Désolé de partir comme ça, je pense que je repasserais plus tard.
-Iie, ce n’est pas grave…
-Comment t’appelles-tu ?
-Tu… ne te souviens pas… murmura-t-elle.
-Hé ?
-Shirayuki… Shirayuki Nayuki…
-Alleeeeez Eichi-chan ! Pas le temps de faire le gentleman, des artistes t’attendent !
-Mhaa c’est bon ! Et arrête de m’appeler Eichi-chan, c’est gênant !
Il fit un dernier signe de la main pour saluer la jolie musicienne puis fut définitivement emporté contre son gré vers la salle d’arts. Nayuki le regarda disparaître, la main fermée contre sa poitrine. Elle se détendait peu à peu, mais son teint demeurait toujours aussi coloré, ses joues rouges ne voulant pas reprendre leur couleur habituelle ; des larmes inondèrent ses yeux brillants, et lorsque Nayuki baissa la tête au dessus du clavier noir et blanc, une d’entre elle tomba sur une touche blanche.
-Eichi… kun…


Chapitre 12
Costumes et Taiyaki



-Setsuya…
-Vi mon chou ?
-(J’vais te tuer !) Tu peux m’expliquer pourquoi je me retrouve torse nu… dans ce genre de position… au milieu de toutes ces filles ?
-Je te l’ai dit : on avait besoin d’un modèle, Eichi-chan !
L’intéressé sentit une veine pulser sur son front. Assis sur un tabouret assez élevé, accoudé sur son genou droit et la tête posée sur son poing, il servait malgré lui de modèle aux membres du club d’arts qui étaient majoritairement des filles.
-Y’a que cinq mecs sur une trentaine… j’suis sûr que c’est pour ça que tu t’es inscrit ! Ah ! Ca me rappelle Lelouch dans je ne sais plus quel épisode. Il est embêté par son pote… comme moi…
-Arrêtes de parler Eichi-chan, tu bouges trop, dit Setsuya d’une voix assez chaleureuse et embarrassante.
-J’te déteste.
-Moi aussi, dit-il du même ton.
-Vous êtes trop drôles, tous les deux, s’exclama une des artistes.
-N’est-il pas ? Tu vois, Eichi-chan, notre couple fait impression !
-Kyaaaaah ! Kawaii desu neeeeeeee !
-Hé ? Héé !! Dis pas n’importe quoi !! Elles vont s’imaginer des trucs !!
-Mais voyons, c’est pour cette raison que je dis ça. Mais bon, en même temps… tu ne peux pas nier que nous tenons une relation quelque peu… insolite.
La voix mielleuse qu’il prit en articulant ces dernières paroles fit monter d’un coup la pression dans la salle. Alors que les quatre autres garçons n’y firent pas attention –ils dessinaient la musique dans les oreilles- les filles, y comprit la présidente, tendirent immédiatement l’oreille. Aucune d’elles n’osait prendre la parole, elles espéraient toutes que Setsuya en dirait un peu plus.
-Ne dis pas ce genre de chose, dit Eichi d’une petite voix.
-Holà, tu as vraiment peur que j’éveille des soupçons ?
Eichi ne répondit pas, il se contenta de détourner son regard. Les mains de certaines commençaient à trembler, d’autres essayaient de se focaliser sur leur planche tout en écoutant de temps à autre ce qu’il se disait, et quelques unes ne prêtaient attention qu’aux deux garçons de troisième année.
-J’ai froid… souffla Eichi.
-C’est parce que tu es torse nu, reprit Setsuya.
-Tu ne voudrais pas me passer ta veste ?
-Non, ça te ferait bouger et on perdrait un modèle très intéressant. Tu es très beau comme ça.
-Ca te plairait de me voir dans cette tenue plus souvent ?
-Ee, mochiron* [*bien sûr]. Mais pas autant de te voir le torse en sueur après les matchs de basket les jours de soleil.
-Arrête, c’est embarrassant ! Devant toutes ces filles…
Une élève de première année eu un léger sursaut et cassa la mine de son critérium, une autre eu le souffle coupé, celle à droite de Setsuya sentit son cœur s’emballer.
-Ne fais pas ton timide… Tu te souviens de la fois où nous sommes allés au jardin à Funabashi, lorsqu’une petite fille est tombée dans le petit lac ? Tu t’es jeté à l’eau pour la récupérer, et quand tu en es ressortit avec la fillette dans les bras, ton t-shirt blanc te collait à la peau et épousait chacune de tes formes : tes larges épaules, tes pectoraux, tes abdominaux, les traits fins et distingués de ton corps robuste…
La pression atteint finalement le summum : toutes les filles présentes s’imaginaient la scène sans aucune retenue. Une première année faillit s’évanouir, la plupart poussa des cris d’admiration et la présidente semblait perdue dans un rêve s’avoisinant plus du fantasme. En remarquant la réaction de toute la troupe, Eichi leva la tête et fut quelque peu horrifié du spectacle.
-AAAH !! Setsuya !! Regardes ce que tu as fait, à force de déblatérer des conneries !
-Ce que NOUS avons fait, mon ange. Tu as pris part à l’éveil de leur ardeur ! ~smile innocent et voix mielleuse~
-ARGH !!
-Setsuya-san, veuillez arrêter de tenir de tels propos pendant cette séance, s’écria soudain la présidente. ~gifle~
-ITTAAA !
Lorsqu’elle se rassit, la présidente se concentra de nouveau sur son croquis, jetant quelques regards professionnels au corps du modèle ; elle était encore rouge depuis la claque qu’elle avait donné à Setsuya –qui souriait bêtement-, mais ce n’était pas de la colère, ni la honte d’avoir effectivement rêvé du torse humide d’Eichi d’ailleurs. Elle parcourait du regard les formes décrites plus tôt par Setsuya, en passant par sa gorge, ses épaules, ses pectoraux… et ce jusqu’à sa ceinture. Elle regarda ensuite son visage : ses cheveux noirs épars qui lui tombaient sur le front, ses yeux d’un bleu sombre mais clair à la fois, son regard singulier tourné vers les fenêtres, ses joues rougies par l’embarras causé par son ami et, surtout, ses lèvres rendues humides par un bref passage de la langue. « Ne me dites pas que… je craques sur lui !? »

Plus tard, tous les clubs d’activités fermaient leurs portes. La présidente du club d’arts interpela Eichi qui finissait de boutonner sa chemise, Setsuya l’attendait dans le couloir et il ne restait plus personne dans la salle. Elle s’approcha timidement de lui et dit doucement :
-C’était un peu agité aujourd’hui, désolée.
-Iie, betsu ni. Setsuya débloque un peu en ce moment.
Elle rit un peu avant de rependre, ses joues reprirent une teinte rosée :
-Ano… ça te dérangerait de revenir et de… poser encore pour nous ?
-Hé ? Hé bien… ano…
-Je ne t’y forcerais pas ! Mais euh… en fait… je trouve que tu es un… beau modèle. Ni trop fin, ni trop épais… une musculature remarquable, murmura-t-elle en baissant la tête.
-Arrêtes, dit-il en riant, je n’ai pas le corps des gars des clubs de sport ! C’est plutôt à Makoto qu’il faut demander ça pour les muscles !
-Makoto ?
-Ah, iie, tu ne le connais pas, il est dans notre classe.
-Sokka. Demo… je voudrais que tu reviennes ! Si tu le souhaites…
Il y eu un court silence ; la lycéenne regardait ailleurs, les joues rouges et le cœur battant, les doigts entrecroisés derrière le dos et Eichi la regardait, surpris. Il hésita un instant, regardant à gauche et à droite, il ne savait pas tellement comment réagir face à une telle insistance, « mais bon, pourquoi pas ? ». Il enfila sa veste, la ferma jusqu’au cou et déclara dans un sourire :
-Wakatta. Je repasserais demain pour te donner mon numéro, tu n’auras qu’à m’appeler quand tu auras besoin de moi.
Son sourire, sa voix, et le fait qu’il ait répondu à ses attentes perturbèrent presque la jeune femme. Elle le regarda d’abord avec surprise puis afficha un large sourire ; inconsciemment, elle était vraiment heureuse de savoir qu’ils allaient se revoir bientôt et qu’il poserait de nouveau.
-Arigato !
-Il n’y a pas de quoi, dit-il en souriant de nouveau.
-Ano… demain je serais sûrement en réunion, c’est la période en ce moment. Donc euh… si tu me cherches… je m’appelle Tsunagawa Nagisa. Tu… tu t’appelles bien Eichi, c’est ça ?
-Yes ! Komamura Eichi. Allez, reprit-il en passant la porte pour rejoindre Setsuya, à demain.
-Hai, mata ashita ne !

Le soleil filtrait déjà au travers des fenêtres de la chambre d’Eichi et illuminait entièrement la pièce. Son réveil était éteint, son lit en désordre, son portable sur sa table de chevet, et son uniforme était posé sur le dossier d’une chaise devant son bureau. La porte d’entrée s’ouvrit brusquement et Makoto fit son apparition, le sourire aux lèvres et l’air déterminé.
-Debouuuut fainéant !! Ah ?
-Nyaa ~ ?
-…
Makoto voyait Eichi debout dès son arrivée pour la première fois depuis un bon moment. Il regarda son ami qui demeurait en léthargie devant son bol de lait, l’air perplexe, et se rapprocha lentement de lui. Il tira une chaise et s’assit en face de lui et s’accouda sur la table avant de le scruter du regard.
-… C’est… bizarre ça !
-Huggiiiiiiii…
-Kuma-chan ?
-Huggiiii…
-… pu… PUTAAAIN IL DORT DEBOUT !!! Réveille-toiiii !!!
~BAFFE~
-Huggi ! Ptaaain qu’est-c’u fous ?!
-Crétin ! Tu vas encore être en retard à ce train là !
-Dis pas de conneries ! T’as vu l’heure ?... ah… merde…
-BAKAAA !!


-Alors comme ça… t’as réussi à te lever tout seul, demanda Setsuya ?
-Hai...
-Et t’as réussi t’endormir devant ton petit-déjeuner ?
-… Hai, répondit Eichi en tirant une tête de déterré.
-Komamura-kun est vraiment impressionnant, dit une étudiante en riant.
-Je n’ai rien d’impressionnant…
-Mais si voyons, ajouta une autre. Dommage que la présidente ne soit pas encore sortie de sa réunion, elle aurait sûrement rit.
Eichi s’était de nouveau retrouvé sur une estrade à poser pour le club d’arts. Cela faisait un peu moins d’une heure que la séance avait commencée, et la pose de l’élève de troisième année le fatiguait peu à peu. Il allait justement s’en plaindre lorsque la porte de la salle s’ouvrit et que la présidente fit son entrée.
-Ah ! Eichi-san, s’exclama Nagisa. Konnichiwa !
-‘yo !
-Alors… tu es revenu.
-Hai. Setsuya et quelques filles ont insisté.
-Cela dit, la séance est finie, dit Setsuya.
-Hééé ?
-Hai. Gomen minna, mais j’ai promis à Eichi-kun de le lâcher un peu plus tôt aujourd’hui. Il a quelques projets.
-Comme quoi, demandèrent impatiemment plusieurs filles ?
-Hé bien… je pensais aller au club de musique, dit Eichi.
-Ah ? Tu joue de quel instrument ?
-J’aimerais jouer du piano, ou du violon.
-Tu nous montreras comment tu joue, demanda une élève de première année ?
-Sans doute, répondit-il. On verra ça.
Nagisa affichait un triste regard. Elle avait tant attendu pour revoir Eichi… Mais il partait bientôt et, le temps qu’elle prenne ses affaires de dessin, elle n’aurait pas le temps de lui parler, ni de le regarder. Un peu plus tard, Eichi reboutonnait sa chemise et enfilait sa veste par-dessus. Il salua les filles du club d’arts ainsi que Setsuya et, lorsqu’il quitta la salle, la présidente du club le suivit.
-Ano… Eichi-san !
-Hai ?
-Je… sumimasen, la réunion a duré plus longtemps que prévu et… on n’a pas put se voir…
-Ne t’excuse pas, tu n’y es pour rien.
-Euh… on pourrait… se revoir demain ?
-Je ne sais pas, ça dépend. Si je vais au club de musique, je n’aurais pas tellement de temps.
-Sokka…
-Mais si je peux, je passerais.

La jeune femme sourit en entendant cela, elle allait le revoir le lendemain. Eichi la salua puis partit pour le club de musique et Nagisa regagna la salle d’arts. En refermant la porte derrière elle, elle baissa la tête et fixa le sol, le regard vide. Ses joues rouges reprenaient leur teinte habituelle. « Quelle idiote… je lui parle comme si on sortait ensemble… » Lorsqu’elle releva les yeux, elle vit que Setsuya avait prit la place de son camarade, et il posait d’une façon quelque peu provocatrice. Alors que les autres membres du club –le peu de garçon qu’il y avait ne s’était pas présenté ce jour là- le regardaient avec admiration, Nagisa fronça les sur-cils et serra les dents, une veine pulsa aussi sur son front.
-Setsuya-saaan !! Veuillez vous tenir correctement !!

Lorsqu’Eichi arriva sur devant la porte de la salle de musique, il remarqua le même écriteau qui était fixé la dernière fois. « Encore en réunion ? Ils ne s’arrêtent pas… » Il se décida quand même à entrer ; il posa la main sur la poignée et fit ce mouvement banal de la main pour l’ouvrir.
-… Raaah les salaaauds !!
La porte était effectivement verrouillée, et ce jusqu’au retour de la présidente du club ou du professeur responsable. Eichi tourna des talons quelque peu dépité et commença à marcher furieusement vers les escaliers pour rejoindre sa salle de classe et récupérer son sac. Mais il passa vite devant une pièce dans laquelle il était déjà entré, et sa petite frustration s’envola aussitôt. Il examina la porte puis posa sa main sur la poignée avec un peu d’hésitation, appréhendant le fait qu’elle soit également fermée. Il parvint cependant à l’ouvrir ; il passa sa tête au travers de la petite ouverture et balaya la salle du regard. Elle demeurait plongée dans cette même obscurité que la fois précédente, tous les rideaux étaient rabaissés à l’exception d’un seul, devant lequel se tenait assise à cheval sur une chaise la présidente du club de théâtre : Kaoru Gekijima. Eichi entra enfin dans la salle et s’approcha lentement de cette fille de troisième année qui venait de remarquer sa présence.
-Tiens ? Eichi-san ! Quelle surprise ! Je ne pensais pas te voir aujourd’hui.
-A vrai dire je voulais me rendre au club de musique, mais la porte est verrouillée… Je me suis dit que ce serait sympa de te passer le bonjour. Comment ça va ?
-Mieux qu’hier. Mais bon…
-Il n’y a toujours pas de nouveaux membres ?
-Non. Par contre, il y a la fille d’hier qui ne va pas tarder à venir. Elle devrait arriver dans deux minutes.
-Oki. Ca te dérange si je l’attends avec toi?
-Non, bien sûr que non, je n’aime pas rester seule.

A cet instant, la porte de la salle du club de théâtre s’ouvrit de nouveau et deux élèves firent leur entrée. Lorsqu’Eichi se retourna pour voir de qui il s’agissait, il fut doublement surpris.
-A… Aiko ? Naoki ??
-Ah ? Eichi-kun !
-T’es là toi aussi, demanda sèchement Naoki ?
-Ah ! Un nouveau membre, s’exclama Kaoru ?
-Qu’est-ce que tu fais ici, reprit Eichi en s’adressant à son ami ?
-Ben, je marchais tranquillement dans le couloir pour voir Setsuya puis elle m’est tombée dessus.
-J’avais un peu de mal à marcher droit avec tout ces costumes, ajouta timidement Aiko.
-Hé ?
En effet, les deux nouveaux venus transportaient en tout trois cartons tous pleins de costumes. Eichi regarda Aiko puis Kaoru tour à tour d’un air dépité puis, finalement, esquissa un léger sourire.
Un peu plus tard, tous les cartons étaient rassemblés dans un coin de la pièce. Avec ceux de la veille, cela faisait un bon nombre de costumes et d’accessoires. Aiko, qui s’était éclipsée un instant, revint très vite avec des taiyaki –petits gâteaux en forme de poisson et fourrés au chocolat- dans un sachet. Elle prit une chaise, s’assit à côté de Kaoru et distribua ce qu’elle venait d’acheter à la cafétéria à chaque membre de la petite troupe. Après avoir prit une petite bouchée, Eichi se tourna vers Aiko :
-Je ne savais pas que tu aimais le théâtre. Tu ne m’en avais jamais parlé en tout cas, à part ton goût pour le dessin…
-Hé bien… j’aime ça depuis que je suis toute petite, dit-elle timidement. Gomen ne, Eichi-kun… désolée de ne pas te l’avoir dit plus tôt…
-Hé ? T’excuse pas pour ça !

Kaoru regardait Eichi d’un air perplexe. Elle posa ensuite un triste regard sur son amie, repensant à la conversation qu’elles avaient eut quelques jours plus tôt.

« C’était le jour où Aiko rejoignit Eichi au pied d’un arbre dans la cour du lycée. Elle s’en était allée en pressant le pas, sans se retourner, sans ajouter un mot, laissant Eichi la regarder s’éloigner jusqu’à qu’elle disparut dans l’établissement. Aiko s’adossa contre un mur et s’y laissa glisser. Elle prit son visage dans ses mains et soupira. « Qu’est ce qui m’a prise ?... »
Des bruits de pas résonnaient dans le couloir. Une jeune étudiante s’arrêta face à Aiko. Elle la regarda, stupéfaite.
-Aiko ?
-... Kaoru-chan ?

Plus tard, après la fin des cours, les deux jeunes femmes marchaient côtes à côtes en direction de la gare la plus proche. Elles parlèrent d’abord des journées passées depuis la rentrée puis, arrivant enfin sur le quai, elles évoquèrent un passé plus lointain.
-C’est tout de même surprenant de se retrouver dans le même lycée après trois ans, dit Kaoru.
-Oui, c’est vrai. On ne s’est plus vues de puis le collège.
-Ee… Ai-chan ?
-Hai ?
-Tu ne m’as toujours pas dit ce qui n’allait pas.
-Hé ?
-Tu avais vraiment l’air triste cet après midi, assise au pied du mur. Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu sois dans cet état ?
Aiko baissa lentement la tête, son sourire disparut doucement et ses yeux reflétaient cette tristesse qu’elle affichait plus tôt dans la journée. Le silence s’installa aussitôt, quoi que troublé par une sonnerie annonçant l’arrivée prochaine d’un train. Le bruit des roues de fer roulant sur les rails grandissait à mesure que l’engin s’approchait du quai, et une foule de voyageurs ne tardèrent pas à se rassembler et à s’agiter autour des deux amies. Lorsqu’Aiko releva ses yeux brillants, humides à cause de quelques larmes qui allaient inonder son regard et soulignés par une teinte rosée qui colorait ses joues, le grondement du train qui s’arrêtait à hauteur du quai couvrit sa voix douce et tremblante.
-En fait… Kaoru-chan… »

Elle amena son taiyaki à la bouche et en mordit l’extrémité qui représentait la tête du gâteau. « Alors… c’est de lui dont elle m’avait parlé ce jour là ? » De son côté, Eichi ne pouvait s’empêcher de remarquer le changement d’attitude d’Aiko à son égard depuis ce jour. Elle qui se montrait pourtant extravertie et joyeuse, lors de leur rencontre et les fois où ils se voyaient, paraissait maintenant réservée, plus timide que jamais. « Qu’est-ce qui lui prend ? » se demandait-il. C’est alors que le seul étranger à cette histoire, Naoki, remarquant que l’ambiance changeait et qu’un silence pesant s’installait au dessus d’eux, décida de prendre les choses en main et de réanimer ce club de théâtre qui demeurait endormit jusque là.
-Booooon ! s’exclama-t-il en montant bruyamment sur sa chaise. C’est pas tout ça, mais si on est là, c’est pour faire du théâtre ! Pas pour prendre un gouter !
-C’est lui qui dit ça alors qu’il a été entrainé ici par hasard ? pensa Eichi.
-Vous avez pensé à une pièce en particulier qu’on pourrait jouer ? demanda Naoki.
-Quoi ?? Déjà ? pensa Eichi.
-Ano… Vous connaissez « La Mélancolie d’Edward Angemell » ?
-« Ra merankoli dedoaado anjimeru » ? répéta Eichi.
-Hai, c’est du français Jamie Fonteneige, expliqua Kaoru. En japonais ça donne « Tomoya no Yuushuu ».
-Ah, sokka.
-Nee, de quelle histoire s’agit-il ? s’interrogea Aiko.
-C’est une tragédie, répondit Kaoru. Elle met en scène un homme et une femme éprouvant un amour inavoué l’un pour l’autre. Je vous laisserai découvrir l’histoire au cours de nos répétitions, ajouta-t-elle avec enthousiasme. Par contre, comme il n’y a que deux personnages, on s’occupera de la distribution des rôles plus tard. Tout d’abord…

Kaoru prit un air malicieux et regarda ses camarades d’une manière quelque peu effrayante.
Un peu plus tard, elle souriait largement devant les trois « nouveaux » membres : ils se tenaient tous trois alignés les uns à côtés des autres. Eichi avait l’air blasé alors que Naoki demeurait enthousiaste, quant à Aiko, ses joues viraient rapidement au rouge.
-Je n’ai rien à faire dans cette histoire… soupira Eichi. J’étais juste venu pour dire bonjour…
-Waaah ! Ca me va comme un gant !
-Ano… je suis embarrassée…

Effectivement, ils s’étaient tous retrouvés avec un costume sur le dos, excepté Kaoru qui se contentait de les regarder en souriant. Les deux garçons portaient des habits de nobles européens du XVII siècle, tandis qu’Aiko portait une longue robe de la même époque.
-Et puis pourquoi t’es pas déguisée toi ?!
-Je suis la présidente de ce club depuis deux ans, il est donc évident que je sache jouer. Par contre, vous êtes nouveaux, et il faut que j’évalue votre niveau ! s’exclama Kaoru toute enthousiaste.
-Hé ? Hééé ? De quoiiiiiiiiiiii ???

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