Qui interroger en premier ? Quelqu’un qui le connaisse bien. Qui passerait beaucoup de temps par jour avec lui… Mais oui bien sur !! L’école. En plus ce n’est pas très loin. Déjà 15h, il faut que je me dépêche. Je pars en accélérant le pas. Trop dans mes pensées encore une fois, au détour d’une rue, je percute une fille de plein fouet. Bien sur je l’aide à se relever en lui prenant le bras.
-Ca va aller ? désoler j’était pressé et …
-Vous pouvez pas faire plus attention non. Grommelle t elle.
Cette voix… Justine !
-On dirait que le destin veut nous réunir à nouveau…
-Franciel !!! lâche moi !
Je lâche son bras.
-Justine, je te promet qu’un jour je t’expliquerais mais de toutes façons tu ne me croiras sûrement pas
-Si un jour tu décide à arrêter de mentir peut être je te croirais peut être pas. Mais en attendant je ne veut plus te voir. C’est aussi bien à la fois pour toi et pour moi. Tu n’a pas l’air fait pour une vie stable et rangé ni moi non plus d’ailleurs . Disparaît maintenant.
Derrière ce visage dur et ses paroles cruelles, je sens la tristesse de ses yeux et ses larmes qu’elle cherche a dissimuler.
-Justine je …
Mais c’est trop tard elle est déjà partie. Et moi je reprend mon chemin vers l’école.
-Merci de bien vouloir répondre à mes question Mme Job.
-De rien M. l’inspecteur, si je peut vous aider à progresser dans votre enquête…
-Que pouvez du comportement de Théo.
-C’était un petit garçon très joueurs plein de vie.
-Rien de spécial, d’inhabituel ?
La vielle institutrice semble perdu un peu dans ses pensées comme si elle hésitait à me révéler ses souvenirs. Finalement, elle pousse un soupir et dit :
-Vous allez me prendre pour une folle mais… Théo faisait peur aux autres enfants surtout les plus petits. De même avec les animaux. C’est comme si ils le craignait. Pourtant Théo n’a jamais été agressif, ne sais jamais battu, ni fait aucune action violente même verbalement.
-Les animaux ne sont pas effrayés sans raison. Vous êtes sur que c’est bien lui qui leur faisait peur ?
-J’été sure que vous me croirais pas … Moi aussi je croyait me tromper jusqu’à ce jour…
-Quel jour ? Que s’est il passé ?
-Et bien un jour de promenade scolaire, dans un parc, la petite Anna était tombé juste devant un chien qui lui courrait après. Théo c’est interposé entre les 2. Il a juste fixer le regard du chien. Et aussitôt , il s’est figé dans sa course. Puis il a commencé a geindre et à reculer la queue basse. Dès qu’il fût à bonne distance , il a détalé.
-En effet, c’est bien curieux comme histoire.
-Mais ce n’est pas tout. La suite est encore plus troublante. Anna s’était profondément entaillé le genoux dans sa chute et donc pleurer à chaudes larmes. Théo l’a aider à se relever et il a dit « Pas pleurer Anna, Théo Guérir toi ». Il a posé sa main sur la plaie et elle s’est mise à se refermer.
-Merci beaucoup pour votre aide.
Troublé par ses révélations, je décide d’aller aussitôt au domicile des parents de Théo.
Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils vivent pas dans un taudis. La propriété est protégé par des hauts murs surmontés de grilles. J’utilise l’interphone pour qu’on vienne m’ouvrir.
-Désolé monsieur mais mes employeurs sont absents. Ils ne reviendront pas avant une semaine.
La journée est bien entamée mais pas assez pour la suite de mon investigation. Je retourne donc à mon hôtel me reposer et réfléchir après avoir fait quelques achats utiles à mon entreprise nocturne.
Une heure du matin. Je m’éclipse discrètement de l’hôtel direction le cimetière du père lachaise. Je récupère derrière un buisson le matériel que j’avait caché. Je me dirige vers la tombe de Théo. Le tombeau est en granit gris. C’est l’un des pires des sacrilèges que je m’apprête a commettre en exhumant ce corps mais je doit avoir le cœur net. S’il possédait bien tout ses pouvoirs alors il restera des résidus sur le cadavre, des résidus de son aura. Je commence donc à creuser autour du caveau pour le dégager. Ca y est je peut pousser la sépulture. Je vois le cercueil au fond du trou. Mais c’est bizarre il n’y a pas d’odeur de décomposition. Je plonge dans le trou. Et avec mon pied de biche je force l’ouverture du cercueil. Je vais enfin en savoir plus sur ce Théo ! Mais la boite en bois que je viens d’ouvrir est vide ! |