De nos jours

Cette nuit, la lune n’osait apparaître, sa lueur d’habitude si éclatante ne traversa pas la couche nuageuse et la pluie torrentielle.
Le paysage était triste, sal et gris, les gens s’agitaient dans tous les sens, l’effet de la pluie certainement, on aurait dit que des fourmis se déplaçaient ça et là à la recherche d’un quelconque endroit pour s’abriter ou se terrer.
Des éclairs rendirent, le mouvement de la foule encore plus pressant, Alucard en les observant se demandait comment pouvait on avoir peur d’une chose aussi ridicule sachant que la mort pouvait être bien plus cruel et dangereuse.
« Ce soir les bêtes seront sous terre, à se caché, comme les lâches qu’ils sont » c’est la première pensé qu’eu Alucard à propos de ses ennemis les lycans.
« Les proies ne seront pas facile à trouver ce soir, cette pluie effraye les humains qui préfèreront rester cloîtrés chez eux »
Malgré la pensé qu’il ne mangerait possiblement pas ce soir ou qu’il devrait se contenter d’un clochard ou au pire d’un rat ce qui était la plus grande bassesse à laquelle un vampire pouvait s’abaisser, il partit en chasse.
Pourquoi devait t’il s’adonné à une telle mascarade alors que les vampires avaient la possibilité et le pouvoir d’organiser des réceptions dans lesquels le sang coulait à flot, les humains étaient aussi friands de ces fêtes, la raison, le plaisir de l’étreinte, cette douce douleur qui vous enivre lorsque vous êtes mordus, la sensation de voir tout tourner autour de soi, approché l’extase et en même temps la mort de très près, certains humains recherchaient cette sensation et se prêtaient volontiers au jeux et d’autres attendaient la renaissance pour une vie éternel car le temps sera toujours un soucis pour cette créature qu’est l’humain, tic tac, comme le cliquetis d’une montre qui ne cesse de tourner sauf s’il devenait à leur tour un vampire, le temps s’arrêterai.
Ils y avaient beaucoup de raisons, qui faisait qu’Alucard n’y retournerait plus, engendrer un vampire, il ne l’aura fait qu’une fois et ça serait bien la seule, cette première raison faisait déjà de lui un homme qui ne serait pas le bienvenu, car les proies qu’Alucard vidait de leur sang serait automatiquement tuer par ses propres soins, des méthodes qui ne faisaient pas plaisir aux différentes castes, se trouver parmi ces semblables étaient une autre raison qui faisait qu’il n’irait pas, les regards qu’ils poseraient sur lui, des regards hautains et remplis de mépris pour cette différence que seul lui possédait, le monde des humains n’était pas le seul à pratiquer l’indifférence.
Une dernière raison, avait finit de convaincre Alucard, bien que rien que pour cette raison là enfin de compte il n’avait pas vraiment besoin d’autre pour justifié le faite qu’il n’aurait jamais envie d’y revenir.
Silliana, la seul personne au monde qui arrivait à l’entraîner là où il n’irait jamais, elle n’était plus à ses côté et l’intérêt se faisait donc encore moins grand, il ne faisait que lui faire découvrir les choses qu’elle voulait voir et l’accompagnait là où elle allait car l’important c’était elle donc peu importe l’endroit même si il était mal vu il la suivait.
Un bruit l’interpella sous la pluie battante, dans un coin sombre, un clochard se faisait agressé par un vampire, Alucard s’approcha et dit d’un ton doux à faire peur
« Velcan, que me vaut l’honneur d’une telle rencontre, une pareille nuit sous ce ciel grisâtre et accompagné d’un repas que tu ne jugerais pas de ton rang » tout en prononçant ces mots, un fin sourire se dessina sur le visage d’Alucard.
Le vampire se retourna lâcha sa proie qui était évanouie et se rapprocha d’Alucard
« Le vampire déviant, tu n’est pas avec ta compagne, le livre de Sidjar à bien fait son œuvre, toi qui me reproche mon manque de goût qu’en est t’il de ton manque de courage et … »
La phrase n’était pas finit qu’Alucard tenait déjà son bras, une lueur noir dans les yeux, le visage changé de celui de tout à l’heure.
Velcan fût projeté à terre, il tenta de se défendre tant bien que mal mais, Alucard était vraiment trop fort pour lui.
Saisit par le cou et sur le point d’avoir la tête coupée, Alucard lui demanda comment se faisait t’il qu’il était au courant de la malédiction, Velcan lui répondit qu’il n’en savait rien mais plus la réponse était négative plus la pression se faisait forte sur son cou.
Après un long moment, Alucard conclu qu’il ne pourrait rien obtenir de lui, alors il décida de le rouer de coups et de le laisser partir sachant que la marque de la mort le suivait déjà à la trace, le destin se chargerait de lui et celui qui se chargerait de faire son bourreau aurait probablement un malin plaisir à effectué son office.
Alucard se pencha sur la proie et commença à la vidée de son sang, une fois vidé comme à son habitude il la tua sans aucun remords
« Dans la vie qu’est la notre Velcan, seul les plus forts survivent et une proie est une proie peut importe son origine, c’est ma survie qui me guide, c’est ton manque d’instinct qui causera ta mort »

Quelques années plus tôt

Dans une pièce silencieuse, Alucard se préparait mentalement car ce soir il devrait assister à une de ces soirées ou les vampires se prennent pour des humains, les réceptions, voilà le nom qui était attribué à ces fêtes de vampires.
Pour faire plaisir à Silliana, il avait décidé de laisser sa rancœur de côté envers les siens pour l’accompagnée.
Le silence et l’obscurité de la pièce lui faisait plaisir, l’aidait à se concentrer sur ce qui serait à faire et à ne pas faire ce soir là, pas de scandale si possible, pour ne pas faire passer une mauvaise nuit à sa partenaire.
Enfin prêt et décidé, il se mit en route, il rejoint Silliana, lui tendit le bras comme un parfais gentleman et fit son entré dans la salle. La pièce était remplie de personnes de sa race. Des femmes élégantes dans leurs robes du soir, les hommes en costumes, ils se parlaient les uns à l’oreille, les autres en tournant sur la piste de danse.
L’ambiance ne lui plaisait guère mais Alucard ne fit mine de rien, non pas par plaisir pour lui-même mais avant tout pour elle.
Silliana avança, sa longue robe rouge prés du corps attira quelque regard. Ses cheveux étaient en liberté sur ses hanches. Alucard qui était légèrement en retrait, avait mis une chemise couleur nuit et son pantalon noir ébène, ses cheveux était nattés. Son regard froid parcourut l’assistance remplie de mépris pour des semblables qui ne le portait pas dans leurs cœurs.
Silliana pris deux verres de sang sur les plateaux et en tendit un à son compagnon qu’il accepta volontiers même si l’envie n’y était pas vraiment.
La musique entama une valse. Silliana allait tendre sa main vers Alucard quand elle fut emprisonnée par une autre ce qui déplut fortement à celui qui venait de se faire doublé. Alucard savait que cela n’avait aucune importance mais les fruits de la colère sont le plus souvent incontrôlables, il resterait passif pour le moment à regarder le couple entamé le pas. En les regardant, dans son esprit bien que la colère commençait fortement à le titillé, il y avait une certaine dose d’amusement, le malheureux ne savait pas vraiment à qui il avait à faire.
Son intuition fût confirmé en voyant Silliana se raidirent à son contact, de sa position, on arrivait à savoir que son cavalier ne lui faisait aucun effet, elle tournait la tête à la recherche de la seule personne qu’elle aimait et Alucard sachant cela la fixa jusqu'à qu’elle puisse croisé son regard noir et froid pour la rassuré.
Un vampire s’approcha d’Alucard pour lui parler, il s’appelait Odion, un noble d’une des castes les plus puissantes, Alucard ne tenait pas à faire attention à lui, surtout qu’il était déjà bien occupé à surveiller mais comme sa compagne était assez forte et qu’on tenait à lui parlé, il détourna son regard et commença à écouter.
« Chère ami, que me vaut l’honneur de votre présence en nos lieux, vous qui détester les mondanités » sa façon de parler ressemblait plus à de la moquerie qu’autre chose.
D’un ton calme et détendu la réponse fût brève et concise « j’accompagne ».
« Parler vous de cette charmante demoiselle qui valse avec le prestigieux Velcan, elle à une certaine beauté et une grande classe » dit il en observant le couple, la danse se arrivait à sa fin et il prononça une phrase qui ne manqua pas de provoqué une réaction violente chez Alucard.
« Je me demande si celle là aussi vous l’avez hypnotisé » prononcé avec un ton plus que déplaisant, la phrase de trop, il devait se tenir prêt à mourir, le poing serré et le regard furieux, l’acte qu’il allait accomplir allait le détendre au plus haut point, Odion serait égorger ce soir, il prit quand même le soin de lui répondre
« Ma compagne n’est pas un objet, elle est libre
-que tu dis il ne faut pas avoir toute sa tête pour rester avec un vampire déviant. »
Il en avait trop dit, Alucard était prés à passer à l’action quand Silliana arriva, elle prit le bras d’Alucard aussi bien pour signifier sa préférence que pour retenir son compagnon d’égorger son interlocuteur et elle dit tout simplement à Odion en le regardant dans les yeux.
« Allons nous en, avant que mon esprit malade ne réclame du sang de vampire. » Alucard et Silliana s’en allèrent.
Alucard qui n’avait pas digéré l’affront, l’avait fait ressentir à son entourage et à sa compagne sans le vouloir en serrant fortement ça mains.

Les rancoeurs du passé sont souvent tenaces et parfois elle s’accroche comme des virus qu’on ne peut éliminé jusqu’à ce que vengeance soit assouvie.