Coucou, c’est Kikou! Avant de commencer ma première fan-fic, je dois vous expliquer certaines choses. Dans cette fan-fic, c’est moi l’héroïne, mais n’oubliez pas que cette histoire se passe il y à quelques siècles, alors bien des choses ont changé depuis! Ben quoi? Quelques siècles c’est pas beaucoup dans la vie d’une démone! (XD)
Bon, mon aspect: je suis une démone louve, j’ai une queue de loup et des cheveux noirs, des yeux couleur or froid et des oreilles pointues. Je porte des habits chinois rouges assez étroits et confortables pour se battre. J’ai un sabre magique du nom de Kokoro no Yami, qui peut envoyer des ondes de ténèbres sur mes cibles.
Je suis la chef et l’ultime survivante de mon clan, les Kuroï-Sora, et donc je porte au cou un médaillon représentant une pleine Lune noire, signe que je suis le chef de cette meute disparue il y a trois ans de cela…
Bien, encore une chose: je fait aussi office de narrateur de cette histoire et tout ce qui est entre parenthèse sont mes commentaires perso et mes pensées. J’ai écrit cette histoire comme une œuvre de théâtre pour faciliter la compréhension; le nom du personnage qui parle précède donc son intervention.
Bien, bonne lecture!
MOI: Yami! Yami! Pfff… Idiots, vous n’auriez pas du m’attaquer!
Je venais juste de tuer avec Kokoro no Yami un groupe de monstres qui m’avaient attaqué. Après une semaine de voyage interminable à travers cette forêt, j’étais très fatiguée. Le pire c’est que l’aura maléfique de la forêt faisait fuir toutes les proies potentielles et j’avais faim!
MOI: Combien de temps je devrais encore marcher à travers cet endroit maudit? Tiens… Je sens l’odeur de l’eau!
Suivant mon flair, je me rapprochais de l’eau. Après un certain temps, je commençais à entendre le bruit d’une chute d’eau et, finalement, je l’ai trouvé: une cascade qui versait son eau dans un immense lac dont sortait, un peux plus loin, une rivière. Je me suis approchée de l’eau et j’ai commencée à boire... L’eau était bonne et fraîche et semblait être la seule chose pure ici. Tout à coup, j’ai entendu un bruit dans les buissons, derrière moi. Et puis, des voix…
???: Hé! Y’a de l’eau par ici!
???: J’arrive!
???: Vérifiez si il n’y à aucun danger avant d’y aller. (Cette dernière voix était plus calme et venait d’un peux plus loin)
Quelques instants plus tard, deux démons loups surgirent de derrière un arbre. Ils étaient surpris de me voir. Il faut dire que, vu leur apparence curieuse, moi aussi j’étais étonnée; un des deux avait une sorte de “crête” de cheveux blancs au milieu d’une tête chauve. L’autre avait des cheveux gris avec une mèche noire devant. Leurs fourrures brunes me faisaient suspecter qu’ils font partie de la meute des Yôrôzoku.
MOI: Qui êtes-vous?! Parlez!!!
LOUP À LA CRÊTE: Heuuu, et bien…
Les deux ont fait un pas en arrière. Ils semblaient avoir peur (Yeah! Je suis une terreur!). À ce moment la, un troisième surgit. Il avait de longs cheveux noirs et des yeux d’un bleu glacial.
TROISIÈME LOUP: Hé, vous deux! Avec qui parlez-vous?
LOUP À LA MÈCHE NOIRE: En fait…..
TROISIÈME LOUP: Oh, ton médaillon! (Dit il en se retournant vers moi) Tu es la chef des loups déchus?
LES DEUX AUTRES LOUPS: Les loups déchus?
TROISIÈME LOUP: Oui. Ils ont assassiné tous les membres d’une meute avec laquelle ils avaient pactisé!
MOI: C’est exacte, je suis la chef et dernière survivante des Kuroï-Sora que vous appelez “loups déchus”. (Puis je me suis tournée vers le troisième loup) Et toi, tu es le chef des Yôrôzoku, Kouga. Non?
KOUGA: Oui, c’est moi! (Dit il d’un air fier) Toi, comment tu t’appelles déjà?
MOI: Mon nom est Konoï.
Je dois dire que je les avait à la mauvaise alors, d’un air narquois, j’ai regardé Kouga et…..
MOI: Toi, Kouga, tu critiques les actes passés de ma meute, mais… Tu es le chef d’une meute et tu t’en vas si loin en la laissant?! Après tout, le territoire des Yôrôzoku est loin, très loin!
KOUGA: ……. (Kouga m’a paru perturbé, mais j’ai continué)
MOI: C’est vraiment indigne d’un chef de laisser sa meute! Oh! Mais peut être que tu ne voulais plus être le chef et tu as préféré fuir tes responsabilités?!
KOUGA: ……. (Il avait vraiment l’air abattu, je commençais à me demander si c’était une bonne idée de lui dire ça)
LOUP À LA CRÊTE: Et bien, en fait… Presque toute notre meute a été massacrée…
À ce moment la, j’ai senti mon cœur se serrer. Je crois que jamais je n’avais autant regretté une chose que j’aurais pu faire. Parler ainsi à un chef qui a perdu presque tous ses loups!
MOI: Oh, je savais pas… Je…
KOUGA: C’est rien… Nous sommes à la recherche du coupable. Tu n’aurais pas une idée de l’endroit ou il se cache? Son nom est Naraku.
MOI: Naraku?..... Son nom me dit quelque chose, mais je sais pas. Désolé.
Un grand silence s’instaurât. J’étais mal à l’aise. Je voulais les aider, mais je ne savais pas quoi faire…
MOI: Je sais! Je vais venir avec vous et vous aider à le retrouver!
KOUGA: Quoi?! Tu veux venir avec nous?!
MOI: Ben oui. Je suis une “youkai no miko”. J’ai donc de grands pouvoirs, je peux vous être utile!
LOUP À LA CRÈTE: Kouga?
LOUP À LA MECHE: Tu acceptes?
KOUGA: Je sais pas…
MOI: Allé, en guise d’excuse! Je vous dérangerais pas!
KOUGA: Bon, d’accord. Tu peux rester avec nous jusqu’à ce que l’on ce soit débarrassé de Naraku.
MOI: Merci! (J’ai vu les deux autres loups me sourire et je me suis rendu compte que je ne connaissais toujours pas leurs noms) Vous deux, vous ne m’avez toujours pas dit quels sont vos noms!
LOUP À LA MÊCHE: Ah, c’est vrai! Moi c’est Ginta et lui, Hakkaku.
MOI: Ravie de vous connaître!
Voyager avec Kouga, Hakkaku et Ginta était agréable. Bien qu’après cinq jours de marche nous n’étions toujours pas sortis de cette forêt maudite, je me sentais bien; je n’était plus toute seule. Je pouvais parler avec quelqu’un.
KOUGA: Nous n’avons pas le choix, il faut nous arrêter dans cette clairière pour nous reposer. (Kouga n’était vraiment pas content. Je sais qu’il voulait sortir d’ici au plus vite)
MOI: Bon, je prends le premier tour de garde.
GINTA: Tu es sure? Tu nous as dit que quand tu étais seule, tu n’as pas dormi une seule fois depuis que tu es dans cette forêt. Tu devrais te reposer.
MOI: Non, ça va. Je me suis déjà reposé; jusque la, vous m’avez laissé dormir en paix toutes les nuits. C’est suffisant!
GINTA: Bon… Si tu le dis. Mais réveille moi quand tu seras fatiguée.
MOI: Ca marche. Dormez bien.
J’ai attendu que mes compagnons se couchent et je suis montée sur un gros rocher pour mieux pouvoir surveiller les environs. Je suis restée la à rêvasser durant une heure ou deux et, vu que je commençais à avoir sommeil, je suis descendue du rocher et j’ai réveillé Ginta, qui a pris ma place. J’ai bien dormis le reste de la nuit…
HAKKAKU: Konoï! Konoï! Réveille-toi! Debout!
J’ai ouvert les yeux et j’ai vu Hakkaku au dessus de moi.
MOI: Hakkaku?..... Que veux-tu?
HAKKAKU: Regarde, on a attrapé un cerf! Viens manger!
MOI: J’arrive.
Je dois dire que ça fait un bon bout de temps que je n’avais pas mangé, et ce cerf était le bienvenu.
KOUGA: Dis, Konoï, je sais que tu n’aimes pas trop en parler mais… Pourquoi ta meute a-t-elle anéanti cet autre clan avec lequel vous aviez pactisé?
MOI: Je ne le sais pas. Je ne peux pas t’expliquer les actes de mes ancêtres. Bien que je sois la chef, personne ne m’en a jamais parlé. Crois moi, j’aimerais le savoir moi aussi.
KOUGA: Dommage… C’est dur d’en parler mais qu’est qui a détruit ta meute?
MOI: Une maladie.
GINTA: Une maladie?!
MOI: Oui. Une maladie les a tous tués. Je ne sais pas pourquoi moi j’ai survécu….. Dire qu’on était si heureux…
GINTA:….. Au fait, tu ne nous as encore jamais raconté comment c’était quand les Kuroï-Sora étaient encore vivants.
Quand Ginta m’a dit ça, je me suis rendue compte que c’était vrai. Eux, durant ces quelques jours, m’ont raconté comment c’était dans leur meute, mais moi, je n’avais rien dis sur la mienne.
MOI: Et bien, nous vivions dans une grande forêt, dans une vallée. Il y avait beaucoup de grottes habitables et un lac avec une eau pure et transparente. Mon père était l’ancien chef de meute, puis c’était mon tour et, par conséquent, nous vivions dans la grotte la plus confortable… J’aimais beaucoup mes parents… J’était encore jeune quand sont nés ma petite sœur et mon petit frère; des jumeaux. Mon petit frère s’appelait Cho, et ma sœur Chii. Ils étaient si mignons! Leurs cheveux étaient d’un noir profond. Cho avait les yeux bleus et ceux de Chii étaient verts. C’était drôle: Cho était toujours très éveillé, il courait partout, se bagarrait… Chii était comme son ombre. Elle le suivait partout, mais sans jamais parler. Elle était très timide et affectueuse. Chaque fois que Cho se faisait mal, Chii était la pour le soigner… Quand mes parents sont morts lors d’une attaque de démons, je suis devenue chef et j’ai du m’occuper seule de Cho et Chii. On a vécu des années de bonheur, et puis, c’est arrivé….. Un jour, lors d’une chasse, un de nos camarades s’est perdu. Nous avons remarqué son absence quand nous sommes rentré, et plusieurs d’entre nous sont allés le chercher. Finalement, nous sommes revenus les uns après les autres sans l’avoir trouvé, et nous attendions plus que le retour d’un seul guerrier. Nous espérions tous qu’il nous ramènerait notre camarade perdu. Après quelques heures ils sont rentrés, tous les deux. Comme nous le craignons, notre ami était blessé et c’est pour ça qu’il n’a pas pu rentrer tout seul. Il nous a expliqué qu’il s’était évanoui et qu’il s’est réveillé, blessé, dans un ravin. Il n’arrivait pas à se lever et, sans l’arrivé de son ami, il serait mort la bas… Nous nous occupions bien de lui, mais quelque chose nous inquiétait: après quelques jours, il ne pouvait toujours pas se lever et sa fièvre ne baissait pas. En suite, il n’arrivait même plus à manger et à boire et, finalement, il est mort. Par la suite, d’autre membres de la meute, loups et démons loups, tombèrent malades les uns après les autres et on ne pouvait rien y faite. Quand, un jour, Cho s’est évanoui et a attrapé une forte fièvre, je me suis dit: “Non! Pas lui! Pas mon petit Cho!”. Je faisais tout mon possible pour l’aider, mais il souffrait beaucoup. En plus, malgré tout ce que je pouvais dire ou faire, il était impossible de retirer Chii de son chevet et, bien sur, elle est tombée malade, elle aussi. J’étais bouleversée. Ils ont souffert durant deux semaines avant de mourir, tous les deux, la même nuit… Après, peux à peux, sont morts tous les autres… Et moi, je suis restée, je ne sais pas pourquoi. Je ne pouvais plus rester la, je devais partir! Alors, j’ai entamé un voyage à la recherche d’une meute qui voudrait bien m’accepter. Mais…
je crois qu’en fait, ce que je veux, c’est trouver d’autres loups noirs et reformer les Kuroï-Sora, mais j’ai pas grand espoir………
J’avais les larmes au yeux et je suis restée muette un certain temps. Ginta a alors posé la main sur mon épaule…
GINTA: Désolé… Je n’aurais pas du te demander d’en parler…
J’ai été très surprise quand il m’a dit ça. Ca m’a touché qu’un loup qui sait que je suis une Kuroï-Sora se préoccupe de ce qui m’arrive…
MOI: Ca va, tout va bien… C’est juste que c’est la première fois que j’en parle à quelqu’un.
KOUGA: Mais dit-moi, tu est sure que Naraku n’est pas mêlé à tout ça?
MOI: Encore ce Naraku? Non, je l’aurais su si non. Je te l’ai dis, c’était une maladie.
Kouga semblait vouloir dire autre chose, mais nous avons entendu un bruit inquiétant provenant de derrière un tas de rochers et de troncs d’arbres. Nous nous sommes levés tous les quatre et nous attendions ce qui allait ou n’allait pas se produire… Après quelques longues minutes, bondit devant nous un monstre noir aux yeux écarlates. Il avait un air félin, mais était deux fois plus grand qu’un cheval, et ses griffes et crocs étaient comme des sabres. Il rugissait et semblait furieux.
HAKKAKU: Kouga!!!
KOUGA: La nourriture a du l’attirer! Préparez-vous!
À ce moment, le monstre bondit sur nous crocs et griffes sorties, prêt à nous déchiqueter. J’ai esquivé et je me suis préparé à porter ma propre attaque. J’ai sorti mon sabre et foncé vers la droite. J’ai vu Kouga courir vers la gauche. Le tout était de savoir ce que ferait le monstre! Celui-ci, d’un bond, monta sur une branche d’arbre. Puis, il s’est tourné vers Kouga…
KOUGA: Allé, viens! Montre-moi ce que tu sais faire, si tu l’oses!
Le monstre, furieux, sauta sur Kouga. Celui-ci bondit pour éviter les griffes de la bête. Puis, il atterrit et donna un coup de pied dans le flanc droit du monstre, qui était vraiment très en colère. Cette colère l’aveuglât… Malheureusement pour lui! Il n’a pas vu que je courrais vers lui par derrière et, quand il s’est retourné, la seule chose qu’il eu le temps de voir avant que sa tête ne tombe, ce fut la lame brillante de Kokoro no Yami. Puis, son corps disparut…
KOUGA: Pas mal! J’ai bien fait d’accepter que tu viennes!
J’ai un peux rougit en entendant le compliment, mais je me suis vite rendu compte de quelque chose d’alarmant: Hakkaku et Ginta n’étaient pas la!
MOI: Mais ou sont-ils?! Ginta!!! Hakkaku!!!
Et la, j’ai vu mes deux compagnons sortir de derrière un gros tas de feuilles.
MOI: Mais…?! Ne me dites pas que vous vous êtes caché?!
GINTA: Heuuu…
MOI: La honte! Et vous vous dites des loups?!
Finalement, nous n’avons pas pu nous retenir et nous avons tous les trois rit de la situation. Kouga nous a alors appelé.
KOUGA: Nous devons partir. Il est probable que d’autres monstres vont venir!
MOI: Tu as raison. Si un d’entre eux a senti la nourriture, alors les autres aussi. Enfin, si il y en à d’autres…
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