Personnages :
Trimor : Trimor/Yoann
Cam31 : Camille
Natane : Natane
Réli : Réli
Zenta : Thomas/Belzebuth
Francois22 : François
Blackcherry : Stasuki
Tout en raccompagnant Camille chez elle, Trimor pensant qu'il aurait du la laisser se faire tuer par Natori, ça lui aurait évité de faire quelque chose qu'il répugnait à faire.
"Si ce n'est pas toi qui tue, çe ne compte pas" dit Natane.
"Mais je ne veux pas tuer. Je ne suis pas quelqu'un de méchant, et faire le mal, comme ça..."
"Tu n'es pas méchant... Alors deviens-le !!"
"Tu es sans pitié, Natane."
"Je sais, mais nous avons fixé les règles du jeu dès le départ, et tu les as acceptées en connaissance de cause."
"Je mangerais bien de la volaille, ce soir, alors méfie-toi."
"Ce n'est pas parce que j'ai des ailes que je suis un poulet, espèce d'humain stupide ! Voilà, moi qui voulais te faire réaliser ton rêve, te faire rencontrer l'amour, voilà que tout me retombe dessus..."
"Mon rêve n'était pas de devenir un tueur en série !"
"On n'a rien sans rien ? Tu ne connais pas le principe de l'équivalence ? Heu... tu ferais bien de regarder ta route, quand-même"
Trimor pila au feu rouge, et il soupira.
-Vous semblez bien distrait, dit Camille.
-Je n'ai pas l'habitude d'autant d'émotions en une journée...
-Je vais descendre ici.
-Très bien. On se retrouve demain en milieu d'après midi au bar, je vous aménerai le résumé et votre livre.
-Parfait. Je termine les cours à 16h demain.
Camille se pencha, elle embrassa la joue barbue de Trimor, puis elle quitta la voiture en lançant :
-A demain, Trimor.
-A deudeu... à deudeu...
"C'est bon, elle est partie, pas la peine de finir ta phrase", se moqua Natane.
Réli se rendit en haut de la montagne qui surplombait la ville. Elle tape le code (666) et une pierre se déplaça, lui laissant l'entrée dans un sous-terrain. Elle descendit les escaliers irréguliers à la lueur dansante des torches installées contre la paroi. Finallement, elle arriva devant un grand fauteuil dans lequel était assis Belzebuth.
-Maître...
-Je sais, vous avez échoué.
-Ne faites pas comme si j'étais la seule responsable ! C'est vous qui avez échoué en premier !
-Comment oses-tu ?
-Qui c'est qui est allé dans le bar où ce cher Trimor était ? Et qui c'est qui matait la serveuse au lieu de voler la proie de Trimor ?
-Et j'aurais pu deviner que cette fille craquerait sur un imbécile qui se renverse son café dessus, peut-être ?
-Avouez que vous n'aviez pas envie de parler à des humains.
-Hahaha !! Je suis Belzebuth, et même si j'ai emprunté un corps humain, jamais je ne m'abaisserai à leur parler...
-Vous êtes timide, c'est tout.
-Quoi ???????
-Une mission est une mission. Je ne pense pas que vous taper une humaine vous dérangerait, la preuve, il a bien fallu que vous le fassiez pour avoir des diablotins.
-C'était un pur soucis de reproduction.
-Ben voyons...
-Je ne te permets pas de remettre en question ce que je dis.
-Ok, je me tais. Et pour la prochaine mission ?
-Tu crois que je vais te donner une nouvelle mission ? Tue-moi Trimor et on verra après !!
-J'ai faim. Je suis fatiguée.
-Pas tant que tu n'as pas accompli ta mission.
-Non non, je mange et je dors. Si je suis fatiguée et affamée, je risque encore de louper la mission.
-Comme si tu avais besoin de ça...
Alors que Réli se dirigeait vers les cuisines, Belzebuth ramassa une pierre sur le sol rocheux. Par la seule force de sa volonté, il changea le caillou en téléphone et il composa un numéro.
-Une mission bien payée, ça vous tente ?
-Que se passe-t-il ? demanda François en entrant chez sa soeur sans même frapper.
-Oh François ! soupira Satsuki en serrant son frère dans ses bras. C'est terrible.
-Quoi donc ?
-C'est Natori, je crois qu'il me trompe...
-Pardon ?
-Oui, il est parti pendant près de deux jours, sans me donner de raison valable. Tout ce qu'il a pu dire, c'est qu'il a perdu la mémoire et qu'il a mal à la tête.
-Tu ne lui laisses pas le bénéfice du doute.
-Suis-le, s'il te plaît. Je te payerai ce qu'il faudra, mais rends-moi ce service...
Sur les nerfs, Satsuki s'alluma une cigarette, et en voyant ses beaux yeux verts s'embuer, François soupira. Il avait prévu ses deux semaines pour s'offrir des vacances... Il pouvait dire adieu au soleil du sud et aux filles en bikini.
-J'ai deux semaines de libres, annonça-t-il. Je veux bien le filer pendant deux semaines, mais après, j'ai du travail.
-Merci François !!
Satsuki mit ses lunettes et sortit un chéquier.
-Garde ton argent, grogna François.
-Laisse-moi te payer au moins les frais.
-Je t'appellerai quand je serai sur la paille ! Par contre, je ne refuserai pas un bon dîner.
-Tant que tu ne me chipes pas mes Kinder Bueno, tout va bien.
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
J'espère que ça vous plaît. En tous cas, je m'éclate toujours autant à écrire... |