Personnages :
Francois22 : François
Blackcherry : Natori
Réli : Réli
Shabby_klayd : Delphine
Io89 : Io
Trimor : Trimor/Yoann
François suivit Natori lorsque ce dernier quitta le Kebab. C'était avec regrets qu'il quitta des yeux la jolie serveuse, mais puisqu'elle travaillait ici, il saurait où la retrouver. Natori marchait d'une manière bizarre, comme s'il avait peur d'être repéré... Suivait-il quelqu'un, lui aussi ?
Natori se mit à courir et François l'imita, tout en se demandant si Natori avait deviné qu'il était suivi. Pourquoi diable avait-il accepté de rendre service à sa soeur ? Dire qu'il devrait être en vacances, il pourrait voir de jolies filles, jouer au tennis... Quoique niveau jolies filles, il était servi. Elle ne portaient pas de bikini mais l'uniforme orange lui allait à ravir... Mais il manquait le tennis.
Tout en suivant Natori, François zig-zagua de gauche à droite, comme s'il faisait une partie de tennis et que son adversaire envoyait la balle de l'autre côté du terrain. Quelques klaxons le firent changer d'avis, et il se contenta de courir droit, et simplement slalomer entre les passant.
Quelques kilomètres plus loin, Natori s'arrêta devant des immeubles, et François grimpa en haut d'un arbre pour avoir une meilleure vue. La nuit fut très longue...
Réli sortit de la cachette de Belzebuth avec Delphine.
-Chouette ! lança la nouvelle recrue. Ma première mission !! Je suis hyper impatiente !!!
Elle regarda Réli et sembla gênée.
-Peux-tu me répéter la mission une sixième fois s'il te plaît ? J'ai peur d'avoir oublié des détails de notre plan.
Réli soupira.
-Il faut retrouver Natori, qui a quant à lui retrouvé Trimor, normalement. Il faut capturer Trimor et l'amener à Belzebuth, mort ou vif.
-Je crois que j'ai compris... Si tu veux, tu peux encore aller dormir, j'y arriverai toute seule.
-Mais tu ne connais pas Natori, comment pourrais-tu le retrouver ?
-Ah oui... J'avais zappé ce détail.
Tout en suivant Réli, Delphine chanta et effectua des pas de danse. Réli, de son côté, regrétait le calme et silencieux Natori. Au bout d'un kilomètre, elle ne tenait plus.
-Est-ce que tu peux te taire s'il te plaît ? Tu me saoûles.
-Je fais comment pour danser, moi, sans musique ?
-Ben tu arrêtes de danser aussi.
-Danser, c'est ma raison de vivre.
-Non, ta raison de vivre est à présent Belzebuth.
-C'est vrai qu'il est craquant, soupira Delphine. Il est célibataire ?
-Pas touche à mon père !
-C'est ton père ? Wahhh il est super bien conservé dis-donc !! S'il pouvait me garder auprès de lui pour toujours...
-Il est immortel.
-Il en a de la chance. J'aimerais bien l'être aussi, pour le servir à tout jamais.
-Si ça peut te rassurer, ta connerie est immortelle, elle.
-Tu es jalouse de l'évolution de mes relation avec Bel, c'est tout, répondit Delphine vexée.
Trimor était en train d'écrire, sur son ordinateur, quand Io arriva.
-Bonjour, dit-elle.
-Bonjour, répondit Trimor. Si tu veux du café, je t'en ai laissé au chaud. Et j'ai mis des croissants au four. Ce sont des surgelés mais j'avais la flemme d'aller à la boulangerie.
-Que fais-tu ? demanda Io.
-J'écris.
-Un courrier ?
-Non, un roman.
-Wah, ça doit être passionnant. J'adorerais savoir écrire.
-Il suffit de faire marcher son imagination et d'avoir des idées.
-Mais toutes les lettres sont les mêmes d'une personne à l'autre, non ?
Trimor, qui ne comprennait pas, scruta Io.
-Je ne dis pas que je ne sais pas écrire de roman... Je dis que je ne sais pas écrire tout court, expliqua-t-elle.
-Sérieusement ?
-Ben en tous cas, si je le sais, je l'ai oublié.
-A quoi te servait ton carnet, au café, dans ce cas ? Tu faisais semblant d'écrire ?
-Non, je dessinais.
-Tu dessinais ?
-Oui ! Si on me demandait un sandwich au jambon, je dessinais un sandwich et un cochon. Je mettais un feu sur le cochon pour du jambon fumé...
-En effet, il n'y a pas de fumée sans feu, plaisanta Trimor.
Io, qui ne connaissait pas l'expression, poursuivit.
-Pour les bouteilles, je repassais le bébé à Stéphanie en disant que je n'avais pas le droit de servir d'alcool comme je suis mineur.
-Et pour les tables ?
-Stéphanie avait suspendu des drapeaux en haut de chaque table. Un drapeau avec une étoile, un avec un coeur, un avec un carré, etc... Je dessinais la forme du drapeau pour savoir quelle commande correspondait à quelle table.
-Pas mal !! approuva Trimor.
-D'ailleurs, Stéphanie va parler de mes dessins à son patron et voir s'il veut me les acheter.
-Je doute qu'une étoile ou un cochon enflammé l'intéresse, dit Trimor.
-Non !!!! Je ferais des peintures du bar pour décorer les murs vierges.
-Dans ce cas, ça pourrait être une bonne idée. Mais quel est ton but ? Qu'est-ce qui te motive réellement ? Dessiner ?
-Aller en Belgique.
-Ah bon ?
-Oui. J'aimerais faire des bande dessinées. Donc il faudra que j'apprenne à écrire. Mais avant cela, j'aimerais visiter le Chateau de Moulinsart.
-Mais... Ca n'existe pas.
-Je suis sûre que si ! Emmène-moi à Moulinsart, Trimor, s'il te plaît.
-C'est que la Belgique, c'est loin.
-Très bien, j'irai en train ! Désolée d'abuser, tu m'héberges déjà chez toi. Pardon Trimor.
-Ne t'excuse pas. Je t'emmènerai peut-être, mais attendons un peu. Tu dois déjà gagner un peu d'argent et pour cela, attendre que Stéphanie ait parlé à son patron.
-Mais Moulinsart m'appelle...
-Il existe depuis 50 ans, il peut attendre un peu, tu ne crois pas ? demanda Trimor avec un sourire.
Io répondit à son sourire.
-Oui. Merci pour ta patience, Trimor.
-Je t'en prie.
Vers midi, François décidé d'appeler la soeur pour un compte-rendu.
-Satsuki ? C'est François. Natori ne t'a pas trompée pour le moment. Tout ce qu'il a fait, c'est rejoindre une fille de 10 ans de moins que lui, ils ont marché sans se toucher ni parler, ils ont...
François décida de ne pas parler du cadavre et poursuivit :
-Ils se sont séparés. Natori est allé manger un kebab et là, il vient de passer la nuit devant un immeuble, j'ignore ce qu'il attend. La fille vient de le rejoindre à l'instant avec une autre fille.
-Que font-ils ?
-Ils attendent.
-Es-tu bien caché ?
-Je connais mon métier. Je suis dans un arbre. J'y ai passé la nuit et la matinée. Je suis épuisé et mort de faim mais je tiendrai le temps qu'il faudra.
-Merci François. Veux-tu que je t'amène à manger ?
-Non, je ne voudrais pas que tu te fasses remarquer. Je te rappelle demain. Je dois y aller, on dirait qu'ils bougent.
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Voilà, j'espère que ça vous a plu, et si vous avez des remarques, n'hésitez pas. ^^ |