Geneworldiens
Alliana Aurola : Lunanga
Akira Delaïsan : Nono66
Recca "Shadow" Takayanagi : Shadow night
Mili Toriyama : Devinez qui... -_*
-J'en ai marre ! gémit Kurz. Je ne suis pas maçon. Pourquoi est-ce à nous de reconstruire le bâtiment ?
-Parce que personne d'autre que nous ne sait où il se trouve, répondit Alliana. Arrête de te plaindre, Kurz, et passe-moi le ciment.
-Et pourquoi ils ne nous aident pas, eux, gémit Kurz en désignant Akira et Melissa.
-Melissa entraîne Akira à se servir d'un Arbalest, répondit Alliana. Courage, on y est presque.
En effet, les deux soldats avaient plutôt bien avancé, et le bâtiment avait presque repris sa forme d'origine.
-Dès que nous avons terminé, nous irons nous promener dans les bois, annonça Alliana.
-Rien que toi et moi ?
-Toi, moi, et la boite de chocolats, rectifia la jeune fille.
-Etre jaloux d'une boite de chocolats, grogna Kurz. Je suis tombé bien bas...
-Pardon ?
-Non, rien, je parlais tout seul.
Un hélicoptère se posa à proximité. Quelques instants plus tard, Sousuke, Recca, et Mili en descendirent, à bord de leurs AS.
-Voilà du renfort ! s'exclama Kurz.
D'un ton conspirateur, il chuchota à Alliana :
-On leur demande de finir les réparations et on file dans les bois.
Une lueur de malice passa dans les yeux gris-bleus de la pilote.
-Bonne idée !
Les deux complices quittèrent leurs réparations, et allèrent saluer les renforts. Ils leur expliquèrent ensuite en quoi consistait leur travail.
-Quoi ? Maçon ! s'exclama Recca.
-Un soldat doit être prêt à tout, fit Sousuke avec le plus grand sérieux.
-Bon, nous, on va prendre une pause ! lança Kurz. Bon courage !
Il entraîna Alliana dans les bois. La jeune fille soupira et dit :
-Je déteste obéir aux ordres. Surtout ceux de ce genre. Je suis soldat pour me battre. Si j'avais voulu contruire des bâtiments, j'aurais été maçon.
Elle s'assit à califourchon sur un tronc d'arbre à terre. Kurz prit place en face d'elle. Il passa une main sur sa joue.
-Tu as de la poussière, ici, dit-il en frottant délicatement la joue.
Alliana éclata de rire.
-Quoi ?
-Tu as de la poussière partout, toi !
-Toi aussi, répondit Kurz touché au vif. Mais j'avais vu ce genre de scène dans un film, alors je me suis dit que ce serait romantique de la refaire.
Grognon, il ajouta :
-Mais les deux héros n'étaient pas séparés par une boite de chocolats, et l'héroïne ne se moquait pas de l'homme romantique.
-Il faut que je te fasse une confidence, dit Alliana d'un ton timide.
-Ah ?
-La boite de chocolat... elle... elle est vide...
Kurz ne put s'empêcher de rire. Lui qui s'attendait à une déclaration, il était servi !
-Ne ris pas ! s'exclama Alliana.
-C'est vrai, pardon. C'est tragique d'avoir une boite de chocolats vide.
-Tu ne comprends rien, espèce d'imbécile ! Je voulais dire que cette boite n'avais plus aucun intérêt et qu'elle n'a plus rien à faire entre nous deux.
Pour prouver ses dires, Alliana posa la boite derrière elle et s'approcha de Kurz. Elle l'enlaça et posa la tête sur son épaule.
-Merci d'avoir sauvé les chocolats, l'autre jour.
Le jeune soldat songea qu'il était prêt à investir son argent dans une usine de chocolat si cela lui valait tant de gratitude de la part de sa jolie collègue. Puis il se souvint...
Il fouilla dans sa poche, et sortit un chocolat. Il l'offrit à Alliana.
-Je l'avais gardé pour moi, je savais que tu n'abandonnerais jamais la boite tant qu'il en resterait un. Mais tiens, je te le donne.
-C'est le dernier ? demanda Alliana émue.
-Oui. Il a peut-être un peu fondu mais il doit être mangeable.
Alliana défit le papier et engloutit le chocolat. Ensuite, elle lécha le papier sur lequel demeurait du chocolat fondu.
-Merci, dit-elle avec un sourire.
Kurz déposa un baiser sur ses lèvres, puis :
-Tu avais du chocolat, là...
Rougissante, Alliana se laissa enlacer par Kurz. Toutefois, la terre se mit à trembler.
-Les revoilà ! s'exclama-t-elle.
-Pourquoi maintenant ? pleurnicha Kurz. |