| UNE TRÊVE PAR TITEDIDINE80 | |
J'essaie sans cesse d'affronter les écueils...
Il faut franchir cet ultime seuil
Pour pouvoir les enterrer, faire son deuil.
Je sens venir ce chèvrefeuille,
Ses lianes m'entourent et m'accueuillent.
Elles m'emprisonnent d'une odeur
Délicieuse. Elles nourrissent mon coeur
Et l'embaument de fraîcheur.
La nature me fournit la douceur
Qui finit toujours par apaiser mes pleurs.
Je prends de la hauteur, je m'élève.
Mère nature est là, elle me relève.
Elle me hisse au creu de sa sève,
Elle me guide à travers ce rêve.
Il est temps de conclure une trêve. |
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