Chapitre 2 : Brieg
Taxi, métro, monde, guichet, ticket, borne de composte, quai, train, monde, place.
Ouf enfin assis ! pensa Lenaïg.
Ce n’est pas facile de traverser Paris en temps normal, mais encore plus en période estivales. Elle se laissa tomber lourdement sur son siège et ferma les yeux jusqu'à son arrivé à la gare de Saint Brieuc.
-Ma chérie ! Youhou je suis la ! cria la grand mère de Lenaïg dans toute la gare.
Tu as fais un bon voyage ?
-Coucou Mémé ! Oui j’ai fais un très bon voyage, sans encombre et tout et tout ! Mais tu sais quoi j’…
-Attend attend, et si on discuté de sa avec un bon chocolat chaux et de bonnes crêpes faite maison hein ? Qu’est ce que tu en dis ?
-Ouuuuui !!!
C’est donc attablé à la cuisine familiale de la maison ancestrale que Lenaïg raconta son voyage et sa rencontre avec Brieg à sa Mémé adorée. Ensuite elle montât directement dans sa chambre, se déshabillât et filât dans un bon bain à bulle, c’est toujours le plus agréable après avoir bien mangée.
La nuit venue Lenaïg fit des rêves peuplés de créature fantastique, de nouveau monde, de conquête, de Brieg et de fées.
Après un rapide petit déjeuné elle se rendit directement à la plage faire une petite promenade sur les rochers, c’était généralement là qu’elle retrouvé ses amis de vacances. Elle finit par s’asseoir sur un rocher laissant le vent chargé d’embrun jouer avec ses longs cheveux.
-Salut ! Tu te prend pour une sirène maintenant ? demanda le jeune homme qui était apparu derrière elle.
-Salut Nathaniel ! Ca va ?
-Ouais.
-Ca fait un bail qu’on ta pas vu traîner ici pitchoune ! entonna la voix d’une fille.
-Oh ! Solweig toi aussi t’es là c’est trop bien !
-Et oui ! répondit la jeune fille. On est passé chez ta grand mère ce matin et elle nous a dit que t’étais partie faire un petit tour sur la plage.
-On c’est dit que tu serais sûrement là, dit Nath en se grattant l’arrière de la tête.
Ils continuèrent à parler évoquant les autres étés qu’ils avaient passé ensemble sur la côte armoricaine, faisant des plans pour les jours à venir.
Ce soir là il pleuvait. Lenaïg s’installât au coin du feu attendant avec impatience les histoires de sa grand-mère, c’était le rituel des jours de pluie, à chaque fois elle redevenait comme une petite fille. Le récit commença, et allait sûrement durer toute la nuit. Une ombre passa furtivement devant les fenêtres éclairées de la maisonnée, se dirigeant vers la plage. Deux silhouettes encapuchonnées se tenaient là conspirant contre dieux sais quoi. L’ombre se joignit au deux autres et ils disparurent tous avant le levé du jour.
L’or de l’aube fit miroité les cheveux roux et soyeux de la jeune fille allongée dans le salon. Lenaïg s’était endormie devant la cheminée. Elle s’étira longuement sur le tapis avant de se lever et d’aller prendre son petit déjeuné. Elle s’installa devant son bol et entreprit de lire en même temps la suite du livre.
… Ainsi Séréna commença la danse de la mort. Avec des coups fluides et continues elle mis en fuite tous les loups, et dissuada par la même occasion les autres « choses » qui guette dans les bois, monstres hideux et difformes qui s’attaquent aux voyageur égarés dans les fin fonds des bois dorée afin de les dépouiller et parfois même de se nourrir de leurs chairs.
Yué fit demi-tour pour récupérer Séréna, lorsque une forme noire s’abattis sur lui. Il fût projeté quelque mettre plus loin. Sa monture gisait sans une once de vie, entre les pattes du monstre. Encore sous le choc du coup, Yué était paralysé et ne tenta même pas de fuir lorsque la bête le chargea.
La griffe de l’animal transperça son plastron, le sang gicla sur les yeux terrorisés de la petite fée. Le monstre approchait pour la deuxième offensive. Des larmes coulèrent sur les joues parfaites de la petite fée, son cri perçant de désespoir stoppa le temps, un cercle de lumière entourât la scène, le monstre s’évaporât dans une lumière blanchâtre. La Fée s’évanouie et le temps reprit son cours. A côté de l’elfe grièvement blessé gisait Momo. Séréna avait du assister impuissante à la scène. Elle n’y avait pas tout compris mais le temps pressait, elle devait au plus vite essayer de stopper l’hémorragie sinon Yué allait mourir, elle s’occuperait plus tard de savoir pourquoi le monstre avait disparût si soudainement. Elle s’agenouillât près du jeune homme, posa sa main sur son front brûlant et utilisa la force qu’il lui restait pour le soignée, une aura bleutée les enveloppa, et la magie opéra encore une fois, mais pour combien de temps encore ?
Chant 2 :
La blessure de l’elfe saignée encore abondamment lorsque le vieillard accueilli dans sa cabane le petit groupe qui s’était présentait devant sa porte. A présent ils s’étaient tous endormis, le jeune Elfe était hors de danger, la fée avait peu à peu reprit connaissance, et la jeune femme avait assez bien récupéré ses efforts de la journée. Heureusement qu’il avait l’habitude de se genre de situation car il n’était plus tout jeune maintenant et la fatigue commençait à se faire ressentir dans ses vieux os. Le grand peuplier qui lui servait de maison frémit. Il avait un invité supplémentaire se soir.
On toqua trois fois à la porte.
-Retourne d’où tu viens chevalier des cinq lunes, dit le vieil homme.
-Tu ne peux pas m’empêcher de récupérer la topaze bleue, répondit la voix de l’autre côté de la porte.
-Cette maison et bien mieux gardée que tu ne le croix, et cette porte résistera tant que je serai en vie.
-Elle me résistera peut être mais elle ne « leur » résistera pas ! Haha ha !
-Chevalier, dit a tes maîtres que je les attends de pied ferme.
-Qu’il en soit ainsi pauvre fou ! Ta dernière heure a bientôt sonnée !
On entendit une détonation, et la forêt redevint calme sans aucune trace du mystérieux chevalier.
La fièvre n’arrivait pas à descendre, un frisson glacée agita encore un peu plus le corps du jeune homme endormi. Séréna déposa machinalement un chiffon imbibé d’eau froide sur le front de Yué et remonta encore un peu plus les couvertures. Elle s’inquiétait vraiment pour lui, c’était la première fois qu’elle s’inquiétait autant pour quelqu’un. Et dire que tout ça arrivait à cause de cette idiote de Momo, comment pouvait-elle être une fée ? Si cette idiote n’était pas arrivée au mauvais moment sa aurait fais un bon bout de temps qu’elle aurait déjà mis les voiles et elle n’aurait pas tous ces remord à accomplir sa mission.
Un gémissement plaintif sortie de la bouche du jeune homme. Yué essaya péniblement de se relever, mais retomba quasi immédiatement sur le lit moite de sueur. Le son de sa voix n’était qu’un murmure glacé incompréhensible. Séréna se pencha pour mieux comprendre.
-Ou… ou sommes nous ? murmura péniblement le jeune elfe.
-Ne t’inquiète pas ici tu es en sécurité ! répondit doucement Séréna.
-I… il n’est rien arrivé à Momo ? Hein ? articula-il ?
-Tu t’inquiètes pour elle ? Demanda Séréna très étonné.
-Que… que ferais-je sans ma petite larbinne de service ?
-Ne t’inquiète pas elle se porte comme un charme ! répondit la voix du vieille homme.
-Qui… qui êtes-vous ? Demandât Yué un peu sur ses gardes.
-Quel drôle de manière d’accueillir le propriétaire des lieux ! rétorqua le vieillard. Je me nomme Sammuel, on m’appelle aussi Maître, Illustre…ou alors Oracle et j’ai encore bien d’autre nom, mais tu peux m’appeler grand père si tu préfères.
-Alors vous… vous êtes…
-Celui que tu cherchais ?
-Com… comment ça ce fais que nous soyons là ?interrogea l’elfe. Argh !
-Ta blessure n’est pas totalement guérie ne force pas trop ! le mis en garde Séréna.
-Tes questions trouveront des réponses plus tard. La jeune fille à raison ne force pas trop. dit le vieillard.
Contraint par la douleur l’Elfe du fermer les yeux. Ces simples mots le fatigué.
Le dit Grand père alla s’asseoir à la petite table de la cuisine exiguë et commença par trier les plantes qu’il avait cueillies le matin même. Le remède serait près avant la tombée de la nuit. Séréna qui c’était énervé contre le vieillard à cause de sa lenteur de faire l’aida, pour se faire pardonner sa maladresse.
…
Un rire tira Lenaïg de sa lecture.
-A ton âge j’étais pareille ! Toujours le nez fourré dans se livre ! Alors il te plaît ? demanda la grand mère.
-Moui, il n’est pas trop mal…
-Fini vite de déjeuner je crois que tes amis t’attende.
Elle engloutie en deux en trois mouvement le reste de déjeuner et fila immédiatement à la plage. En chemin elle bouscula un passant, et un papier se retrouva dans sa poche arrière de pantalon. Lorsqu’elle arriva tout le monde l’attendais déjà et une folle journée s’annonçait.
Ce ne fut que le surlendemain qu’elle découvrit le papier dans sa poche. On aurait plutôt dit un parchemin écrit à l’encre avec des lettres calligraphier. Il y était inscrit
« Rends toi au Fest-Noz du 12 juillet ».
Lenaïg se dit que c’était sûrement encore un coup de ses amis qui voulaient lui faire une surprise. Elle descendît quatre-quatre les marche de l’escalier avala en quatrième vitesse son petit déjeuné, elle s’apprêter a quitter la maison quand sa grand-mère l’interpella.
-Dis donc jeune fille tu n’oublierais pas quelque chose par hasard ? demanda-t-elle.
-Euh … bonjour mamie ?! répondit l’intéressé.
-Joyeuse anniversaire ma petite chérie ! Tient voilà un collier qui devrait te plaire. Il est dans notre famille de puis des générations, et tant que jeune fille de notre famille il te revient de droit. Dit la veille femme avec un sourire.
Elle entoura le cou de la jeune fille avec le collier en argent muni d’une pierre précieuse d’un bleu pâle éblouissant même avec le passage des ans, le fermoir lui aussi était d’époque. Lenaïg avait l’impression d’être une véritable petite princesse avec se bijoux a son cou. Elle gratifia sa grand mère d’un large sourire et la remercia chaleureusement. C’est ainsi qu’elle s’en fut se promener sur la lande. Elle ne revint qu’en fin de matinée, l’estomac vide et se jeta sur le déjeuné comme un ogre. L’après midi s’enchaîna sur des partie incessante de rami et autre jeu qui passé sous la main des deux occupante de la maison, le soir arrivait a grand pas et Lenaïg alla donc se préparer pour la soirée qu’elle devait passer avec ses amis. Elle effleura la pierre du collier du bout des doigts et sentit comme une palpitation, comme si le collier voulait lui dire quelque chose, ses yeux se voilèrent et elle les ferma. Elle entra alors dans un état second et eu des « visions », un monde fantastique où l’impossible devient réalité, un danger imminent, un devoir plus qu’une mission à accomplir…
La sonnerie du téléphone potable la sortie de sa torpeur, un message de Nath lui demandant se qu’elle « foutait bon sang !! ». Elle prit lentement le chemin de la porte un fois a l’air libre ses idées s’éclaircirent et elle oublia totalement le « rêve » qu’elle venait de faire. Et c’est sans un au revoir qu’elle se dirigea dans les rues.
Grâce à la musique entraînante elle trouvât sans trop de difficulté le lieu des festivités nocturnes. Là elle se mit en quête de Nathaniel et Solweig, quand soudain elle se heurta à quelqu'un. Elle bredouilla des excuses et allait s’en aller lorsqu’elle dévisagea l’homme qui se tenait en face d’elle. Se n’était autre que Brieg.
-Hé ! Je croyais que t’été au bout du monde ! lança-t-elle joyeusement.
-La pointe du raz ne m’intéressé plus vraiment finalement. J’avais envi de voir un autre coin. Apparemment je ne me suis pas trompé en venant ici vu que je t’y rencontre pour la deuxième fois. dit il avec son sourire le plus enjôleur. Il prit la main de Lenaïg et la baisa en faisant une petite courbette.
-Tu es bien plus galant que la dernière fois, dit elle les joue en feu.
-C’est que tu es bien plus rayonnante, rétorqua-il avec un sourire malicieux.
Brieg la charma encore pendant un long moment, puis commença à l’emmener loin de la fête. Lorsqu’elle s’en rendit compte il était déjà trop tard une autre main l’empoigna fermement. Une lueur bleue sortie de la poche de Brieg. Elle se planta devant la jeune fille et dit d’une petite voix :
-Tu es sur que c’est elle que nous devions retrouver ? Je pense qu’elle n’en a pas l’étoffe.
-Peut être mais elle a le collier c’est un signe de plus, dit Brieg.
La troisième voix se contenta de grogner.
Lenaïg ne comprenait plus rien, Brieg venait de rassembler sa longue chevelure blonde pour la mettre en queue de cheval dévoilant ainsi ses oreilles pointues. Ca ce n’était vraiment pas normal. Le pire était encore à venir. La lueur bleue qui lui avait parlé était en réalité une petite fée qui vint se poser sur son épaule. Un autre homme vêtu très bizarrement vint les accoster et comment ça à parler avec l’elfe dans une langue étrange. La voix qui la retenait toujours s’exprima elle aussi, elle était douce posée et avait quelque chose de rassurant d’apaisant dans le timbre.
La lune refléta un de ses rayons sur le bijou que portait Lenaïg à son cou, il se mit tout de suite à avoir un éclat un peu plus vif, mais personne ne le remarquât. Un gros nuage cacha la lune et le bijou se terni à nouveau.
La discussion avait l’air de prendre fin, et ça ne lui disait rien qui vaille. Elle aurait bien voulut faire une diversion mais impossible avec la femme qui la tenait toujours aussi fermement, même trop à son goût, et la petite fée qui s’était logée dans la poche de son sweet. Elle commençait vraiment à avoir peur, très peur, elle devint toute tremblante et sanglota. La femme qui la tenait lui assena une claque pour qu’elle arrête de geindre comme une enfant.
-Séréna arrête ! Tu sais bien qu’il ne faut pas la brusquer si tu veux qu’on obtienne quelque chose d’elle, gronda celui qui aurait du être Brieg.
-Mais … Yué elle va attiré l’attention sur nous !répondit la femme.
-Je t’ai déjà dit de ne pas prononcer mon nom devant cet humain ! Mais bon maintenant j’ai bien l’impression que c’est trop tard.
-Yué …Séréna … et Momo ? articula Lenaïg. C’est comme dans le livre…
-Comment connais tu mon nom ? s’insurgea la fée. De quel livre parles-tu ?
-Je ne pense pas que ce soit vraiment le moment, j’entend des bruits de pas qui approche dans notre direction, dit l’homme dont Lenaïg ne connaissait pas le nom.
La petite troupe s’éloigna alors discrètement à la lisière d’un bosquet. Les arrivant débarquèrent ivres mort à l’endroits où ils se tenaient quelques secondes au par avant. Lenaïg laissa échapper un petit cri, c’était Nath et Solweig avec des gens qu’elle ne connaissait pas. Ils avaient l’ère de bien s’amuser, sans elle, alors il s’en fichait que se soit son anniversaire ? Ils avaient déjà oublié ? Ils ne se demandaient pas où elle pouvait bien être ? Les larmes recommencèrent à couler le long de sa joue, elle était amère et éprouvait de la rancune envers ses fêtards d’amis qui ne se préoccupé même pas d’elle.
Peut être ne se rendit-elle jamais compte que son portable n’arrêté pas de vibrer à cause des messages qu’elle avait reçu.
Elle ne broncha même pas lorsqu’on la souleva de terre pour l’attirer loin de tout. Elle savait qu’elle aurait du crier a plein poumons mais, elle ne s’en sentait pas capable. Elle s’endormie au cours du voyage. Séréna retira alors le chiffon d’éther qu’elle avait placé sur le visage de la jeune fille, au moins ils seraient tranquilles pour un bon bout de temps.
Lorsqu’elle se réveilla elle était seule, enfin c’était ce qu’elle croyait. A quelques mètres de là, un grand feu brûlé au milieu des dolmens, de petits suivis de grandes silhouettes dansaient autour du feu. Lenaïg se releva à moitié pour voir se qui se passé. « Il ne faut jamais je promener seul sur la lande le soir… » ces mots résonnaient dans sa tête, lorsque des petites mains décharnées l’attrapèrent par le poigné. Des murmures s’élevaient d’un peu partout.
« Vient danser,
viens danser,
viens danser avec nous,
viens danser,
viens danser,
viens danser pour l’éternité »
Des ricanements éclatèrent d’un peu partout à la fois. La clameur se stoppa quand se qui semblait être le roi arriva. Il dit d’une voix grave :
-Maintenant c’est à ton tour de relever notre défis, si tu perds tu finiras comme eux à danser pour l’éternité, que veux tu si tu gagne ?
Les ricanements redoublèrent. Comme si elle avait une chance de gagner !
-Vous nous laisserez tous partir, moi et ce que y on déjà perdu aujourd’hui ! dit Lenaïg.
-Tous ? s’étonna le roi et il partie d’un bon rire. Très bien, alors que les défis commencent ! dit-il d’une voix grincente.
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