Chapitre 2 = Ancien ennemi et nouvel allié

Les chevaliers regardaient qui avait parlé, puis Shun regarda et reconnut le nouvel arrivant.

« - Oh, c’est toi Sorente ?
- En effet, chevalier Andromède. Je vois que tu as une nouvelle armure magnifique, mes félicitations. »

Le musicien sauta de la colonne où il était perché, puis atterrit avec grâce. Il se leva et s’approcha d’Athéna. Alors qu’Héraklios et certains chevaliers se tenaient prêt, Athéna leva le bras pour les empêcher de bouger.

« - Que viens tu faire ici, guerrier de Poséidon ? Je croyais que tu veillais sur Julian.
- Il est vrai que j’avais décidé de veiller sur le corps de notre empereur. Mais mon maître m’a donné une nouvelle mission
- Et laquelle ?
- Une mission assez simple, ma foi… »

Sorente s’inclina devant Athéna.

« Moi, Sorente, général de Poséidon, et Marinas de la Sirène, sur ordre de l’empereur des mers, je viens me mettre sous vos ordres. »

Tous furent sidérés d’entendre ceci. Sorente regarda les chevaliers puis se leva.

« - Je comprends que vous soyez surpris, mais suite à la résurrection de certains de mes compagnons par Abel, Poséidon a décidé d’accéder à sa demande, et il m’a envoyé pour vous aider dans cette nouvelle bataille qui vient vers vous. »

Les chevaliers d’or furent sceptiques. Mais Saori sourit doucement, puis salua Sorente

« - Soi le bienvenue. Ton aide est accepté avec une grande joie. Nous aurons besoin de tous pour lutter contre notre nouvel ennemi…
- Princesse, pouvez vous nous dire qui est notre ennemi ? »

La question du vieux maître sembla plonger Athéna dans l’embarras, mais la jeune femme regarda ses chevaliers puis décida de répondre.

« Je sais uniquement une chose. C’est une entité puissante, qui est l’ennemi de tous les dieux. »

En entendant ceci, tous les protagonistes frissonnèrent. Il existait donc un être qui était l’ennemi commun de toutes les divinités de l’olympe. Ce devait être une entité capable de bien des prodiges.

Les chevaliers suivirent Athéna vers la salle du grand pope. Une fois que tous furent rassemblés, Saori vit que tous semblaient prêts à se battre de nouveau, même si elle aurait qu’il puisse avoir le droit de profiter de la vie qui leur avait été rendu. Puis elle regarda le vieux maître.

« - Vieux maître, chevalier de la balance, je voudrais vous demander un service…
- Allez y, princesse Athéna, vous savez que je suis prêt.
- Je voudrais que vous dirigiez les troupes du sanctuaire durant la prochaine guerre. Vous êtes sans doute qui a le plus d’expérience. Je sais que je vous demande beaucoup…
- Ne vous en faites pas, répondit doucement Dokho. Je serai ravi de pouvoir vous aider. »

Saori souriait doucement, sachant que le chevalier de la balance voulait tout faire pour l’aider et alléger la charge qui pesait à présent sur ses épaules. Saori donna des directives à tous, et demanda à ce que tous les chevaliers d’or présents se préparent à quitter leurs temples respectisf pour aller se battre. Mu, Camus, Aiolia, Shura, Milo, Aldébaran, Shaka, Kanon, Sorente et Dokho s’inclinèrent en répondant tous « A vos ordres, princesse Athéna !! ». Puis Saori regarda Seiya et ses compagnons. Shun, Hyoga et Shiryu étaient avec Seiya, et semblait attendre de savoir quel rôle ils allaient avoir dans cette nouvelle guerre sainte.

« - Seiya, toi et tes compagnons, j’imagine que vous vous êtes décidés à participer à cette bataille, même si je vous demandais de rester en dehors et de vous reposer.
- Princesse, lança Shun, vous savez que quand il y a la bataille contre Hadès, malgré votre ordre, nous sommes venues quand même.
- De plus, continua Shiryu, ce serait un crime d’oublier notre devoir de chevaliers. Nous sommes ici dans un seul but, protéger Athéna et se battre contre les forces du mal.
- Oui, reprit Hyoga. Nous devons continuer, quoiqu’il arrive. Nous sommes prêts. »

Les chevaliers d’or regardaient leurs amis chevaliers de bronze, et souriaient en entendant leurs paroles, voyant qu’ils étaient décidés que leurs aînés. Saori regarda Seiya. Puis celui-ci prit la parole

« Saori, nous sommes tous les quatre des chevaliers du zodiaque. De plus, nous avons tous juré de te suivre quoiqu’il arrive. »

Saori sourit et comprit que quoiqu’elle fasse ou qu’elle dise, Seiya et ses compagnons se battront jusqu’au bout.

« Très bien, dit doucement la jeune femme. Mais je vous demande de faire attention à vous. Ceci est valable pour vous tous. Je veux que vous puissiez profiter de ce que la vie peut offrir, et que vous puissiez vous aussi, connaître une existence tranquille.
- Princesse, fit Shaka. Vos propos sont louables, mais pour que tout ceci puisse arriver et que tous les habitants de la terre puissent connaître la paix, nous devons nous battre. Si après tout cela, nous pouvons profiter de la vie, alors nous le ferons sans doute, mais nous resterons toujours et à jamais des chevaliers du zodiaque, et vos fidèles serviteurs. »

Le chevalier de la vierge s’inclina doucement après avoir terminé son discours. Sorente avait écouté tout ce qui s’était dit et s’avança vers Athéna quand Shaka eut fini. Il s’inclina doucement devant la déesse, et la regarda.

« Princesse, durant la bataille contre Poséidon, j’ai senti votre cosmos. Et aujourd’hui, vous montrez une âme noble, et un cœur généreux, signe que vous êtes une personne pure. C’est pourquoi je décide de faire ce serment. Bien sur, je reste en partie fidèle à Poséidon, mais tant qu’il ne m’aura pas dit de revenir, je vous servirai en tant que chevalier. »

Sorente baissa la tête, en signe d’allégeance. Saori prit son sceptre et le posa sur l’épaule gauche puis sur l’épaule droite avant de le remettre debout.

« Moi, Saori Kido, réincarnation d’Athéna, j’ai entendu ce que tu as dit, et je te remercie pour ton aide. A partir d’aujourd’hui, je te considère comme étant un de mes chevaliers. Jure tu de m’obéir, et de mettre tes pouvoirs et ta force au service de la justice ?
- Je suis prêt à combattre à vos côtés, et ce jusqu’à la mort, si cela permet à ce monde d’être sauvé.
- Alors lève toi, chevalier Sorente… »

Sorente obéit, puis Saori fit un signe et on amena l’une d’une armure d’or. L’armure d’or en question était celle des poissons. Sorente regarda l’urne puis se demanda ce que cela voulait dire.

« - Je ne comprends pas, que voulez vous ?
- C’est simple. Je veux voir si tu peux oui ou non porter cette armure. »

Athéna déclencha son cosmos et l’armure se mit à briller. Soudain, l’urne s’ouvrit et libéra l’amure d’or des poissons, la montrant au grand jour. Elle brillait de mille feux, puis des éclairs sortirent de l’armure dorée. Sorente fit surgir son cosmos, et le cosmos de l’armure d’or y répondit. Les deux cosmos étaient en train d’entrer en résonance, quand brusquement, Sorente fut emporté dans les airs, suivi par l’armure d’or. Elle se fragmenta et alla se mettre sur son nouveau propriétaire. D’abord, le torse, puis la ceinture, ensuite les jambes, vint après les bras, les épaulières, et enfin le casque. Sorente redescendit, vêtu de sa nouvelle armure. Il s’inclina devant Athéna à nouveau.

« Moi Sorente, je vous remercie de m’honorer de votre confiance et de me confier cette armure d’or. Aussi longtemps que je la porterai, je serai au service de la justice. »

Saori souria et invita les chevaliers à accueillir leur nouveau compagnon. Héraklios vit tout ce qui s’était passé, et préféra s’éloigner, sentant qu’il était de trop. Toutefois, il resta dans l’ombre, veillant sur Athéna.

La princesse envoya des hommes chercher des réponses aux questions que se posaient Athéna et ses chevaliers. Après plusieurs jours, la réponse leur parvint. Un des messagers revint, avec de graves blessures. Il fut secouru et on réussit à sauver sa vie, mais il insista pour voir Athéna, afin de l’informer au plus tôt de ce qu’il avait appris.

« - Je dois avertir la princesse Athéna !!
- Calme toi, intervint Mu. Tu es en sécurité
- Non, ils arrivent… Ils ont tué tous les autres !!
- Qui ? Demanda Dokho
- Les … guerriers d’Arès, … Les … bersekers…. »

Dokho eut un choc en apprenant la nouvelle puis il s’assura que l’homme était hors de danger avant d’aller voir Athéna. La nouvelle fut bouleversante pour tous. Ainsi l’ennemi qu’ils attendaient au sanctuaire n’était autre que le dieu de la guerre en personne, le seigneur des champs de bataille.

Plusieurs jours passèrent pendant lesquels tous se préparèrent. Puis un matin, on sonna l’alerte, car on aperçut au loin un grand nuage de poussière, signe d’une activité importante.

Les chevaliers mirent leurs armures avant de se rendre aux portes du sanctuaire afin de se préparer à défendre le royaume sacré d’Athéna. On put voir au loin, une troupe gigantesque, soulevant des nuages de poussières par leur marche. Les soldats étaient alignés en bataillons, le tout sur quatre colonnes. On pouvait entendre leurs pas depuis le sanctuaire. Lourds, inquiétants, les semelles métalliques martelant le sol, les troupes avançaient, pas après pas. Puis, les troupes s’arrêtèrent de marcher.

Un homme qui était habillé de son armure et avait une cape, s’avança vers les chevaliers.

« - Je suis un des quatre généraux du Seigneur Arès. Je vous informe que nous venons prendre le sanctuaire.
- Très bien, fit Dokho. Et moi, Chevalier de la balance, je vous informe que nous défendrons ce lieu jusqu’à notre dernier souffle. Alors préparez vous à aller en enfer.
- J’en informerai mon maître. »

La guerre entre Athéna et Arès était maintenant déclarée. Les soldats d’Arès attendaient le signal pour attaquer afin de pouvoir charger en direction des chevaliers d’Athéna.

Le guerrier fit son rapport à Arès et le dieu sembla assez satisfait de la réponse des chevaliers. Il fit disposer ses hommes en ligne et ensuite, fit lever sa bannière avant de faire pousser à ses soldats leurs cris de guerre. Un véritable vacarme assourdissant se fit entendre, et enfin, l’ordre fut donné quand le dieu de la guerre sortit son épée du fourreau, la leva vers le ciel pour ensuite l’abattre vers le basl d’un geste brusque. Le signal était clair, le dieu Arès venait d’engager ses forces dans la bataille.