Silence
Une horrible solitude me ronge
Et dans ce silence je suis perdue.
Ma vie est une succession de mensonges,
De remords et de défauts qui me tuent.
Mon reflet sur le miroir est brouillé
Des larmes qui de mes songes ont échappé.
Quelqu’un pourra-t-il jamais me sauver ?
O ! Mais qu’il fasse vite, je vais me noyer.
Lentement, j’étouffe de mes sentiments
Et bientôt je ne pourrais plus aimer
Tant le fardeau du silence est pesant :
Seule je serrais condamnée à errer.
Mon cœur trop vacant sera mon tombeau.
La lune, seule témoin de mes souffrances,
La nuit, m’entendra hurler de silence.
Mon âme blessée saigne dans cet étau.
Pas un bruit, rien, et je meurs, peu à peu.
J’ai l’impression de ne pas exister.
A force de rêver, j’eu les ailes brûlées
Par les cendres trop chaudes d’un feu.
Christobal
4/01/05
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