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Geneworld.net>Fan-fictions>Konoï>Kokoro no Honoo

07 - NIHOR, LE VILLAGE DES CHIENS PAR KONOÏ

Konichiwa! Déjà le septième volume! Sept, le chiffre mystique…
Et bien que dire, si ce n’est bonne lecture!






Yasha et ses deux compagnons venaient d’entrer dans la petite ville de Nihor… Telle que l’avait décrite le mystérieux voyageur, elle était peuplée uniquement de bêtes sacrées; principalement des chiens… Les canidés regardaient le groupe d’un air méfiant, et se taisaient à son passage, créant une atmosphère de gêne…

RAÏSU (oreilles couchées): Yasha-sama…
YASHA: Mieux vaut ne pas s’attarder ici. Nous ne sommes pas les bienvenus.
RAÏSU: Nous devons juste acheter à manger.
YASHA: À voir le monde qu’il y a, nous devons nous rapprocher du marché… Allons-y.

Effectivement, il ne leur fallut que quelques minutes pour apercevoir les premiers stands du marché. Ils s’approchèrent de l’un d’entre eux pour acheter un peu de viande fumée, du pain et de la marmelade avec les menärs qu’Aoï Kage leur avait échangés contre leurs satûrs… La vendeuse tendit les aliments à Yasha avec dégoût, et s’en alla dès que le groupe s’était éloigné, laissant son stand à un autre chien….

YASHA (tout en marchant): Nous sommes suivis.
RAÏSU: Pardon?!
YASHA: Tu vois ce groupe de gens devant nous, prince?
RAÏSU: Oui.
YASHA (lui passant le sac avec leurs vivres et matériel): Prends ça. Accélère et mêle-toi à ces personnes. Essaye de sortir de la ville dès que tu peux.
RAÏSU: Mais Yasha-sama, je ne peux pas…
YASHA: Ne rouspète pas! Fais-le. Maintenant!!

Ne savant pas quoi dire, Raïsu s’exécuta, et adapta son pas a celui de la bande de bêtes, restant bien au milieu du groupe…
Très vite, il entendit du bruit derrière; des gens criaient et le fracas du métal résonnait. Il y a aussi eu quelques détonations…
Les bêtes parmi lesquelles marchait le prince se mirent a courir, voulant s’éloigner de la zone de combat, et le jeune tigre n’eut d’autre chois que d’en faire de même, sans se retourner…


Yasha et Nataku s’étaient fais attraper par des gardes; une sorte de milice.
Les chiens qui les avaient capturés les jetèrent dans des cachots situés sous la place du village… L’endroit était sombre et humide, et ils étaient privés de leurs armes. De plus, Yasha avait une grosse blessure ouverte au niveau du ventre, de laquelle coulait abondamment le sang, que le comte tentait désespérément de contenir.
Finalement, Nataku l’aida à la bander avec un morceau de tissu arraché de ses vêtements…

YASHA: Merci Nataku. On dirait que tu as compris ce qu’il fallait faire.
NATAKU:…?
YASHA: Nous voila bien… Si au moins je n’étais pas blessé. J’aurais jamais cru qu’ils pouvaient être si forts et nombreux… Et toi, ça va?
NATAKU: J’ai…j’ai très mal à la tête…
YASHA: C’est vrai, tu as reçu un coup, non?

Le dieu se contenta d’acquiescer, sans rien dire… Yasha était conscient du fait qu’une blessure à la tête pouvait tout aussi bien être quelque chose d’insignifiant que s’avérer très grave, et que Nataku aurait donc besoin de soins au même titre que lui. Mais visiblement les chiens n’avait nullement l’intention de les leurs prodiguer…

YASHA: On est dans de sales draps. Si on n’arrive pas à sortir, on est finis. Seulement, je ne sais pas comment faire, et avec toi qui n’as presque plus de pouvoirs, ça ne nous aide pas non plus…


Blessé et impuissant face à la situation, le jeune homme finit par s’endormir. Son compagnon quand a lui resta éveillé, fixant les barreaux qui isolaient leur cellule de l’obscur couloir a peines éclairé par une torche, au fond…

Bien plus tard, dans la nuit, Nataku entendit un bruit provenant d’au dessus d’eux, et quelques instants plus tard une des pierres formant le plafond fut retirée par le haut, juste derrière les barreaux… Et puis, quelqu’un passa la tête par le trou… Nataku ne connaissait pas ce garçon aux cheveux bleus grisâtres et oreilles de renard. Cependant, ce dernier semblait savoir qui ils sont, car en les voyant il esquissa un léger sourire satisfait, et se laissa tomber par l’ouverture, retombant habilement sur ses jambes. Il fit alors un signe de la main, et une seconde personne descendit… Raïsu!

NATAKU: Raï-chan…
RAÏSU: Nataku! Vous allez bien?
NATAKU (niant de la tête):…Yasha…est blessé…
RAÏSU: Quoi?! Non, c’est pas vrai! C’est grave?!
NATAKU:…?... Il saigne beaucoup…
RAÏSU: Aoï Kage-kun, ouvre vite!
AOÏ KAGE (d’un ton nonchalant): Du calme. Beugle pas comme ça, l’chat.

Il s’approcha tranquillement de la cellule tout en examinant les différentes clés de son trousseau, et puis ouvrit le verrou avec facilité. Dès que la voie était libre, Raïsu se précipita à l’intérieur, auprès de Yasha… Celui-ci s’éveilla quand le tigre commença à l’appeler en pleurant…

YASHA: Prince?... Comment t’es arrivé la?
RAÏSU (les larmes aux yeux): Yasha-sama! Vous êtes vivant! Je suis si heureux!
YASHA (tentant de se relever): Ne crie pas comme ça…
AOÏ KAGE: J’lui ai bien dit de n’pas beugler, mais qu’es’ tu veux, il est comme ça.
YASHA: Aokage?
AOÏ KAGE: ‘Lut, Ya. Bon, fichons l’camp d’ici. Tu peux marcher?
YASHA (se redressant appuyé contre le mur): Hum…non, j’ai perdu trop de sang.
AOÏ KAGE: Compte pas sur moi pour t’porter! T’es plus lourd qu’moi!
YASHA: Contente-toi de m’aider à marcher, stupide renard.
AOÏ KAGE (haussant les épaules): Demande a ton chat et son pote peu bavard.
YASHA: Raïsu est trop petit et Nataku a reçu un coup sur la tête, et je crois qu’il est trop affaibli.
AOÏ KAGE: Mais t’es vraiment chiant! Bon, attends.

Puis il sortit de la cellule et se mit à bricoler quelque chose sur un mur… Au bout de quelques secondes un passage secret s’ouvrit. Le renard revint alors auprès des trois autres et permit à Yasha de s’appuyer sur lui pour marcher…

AOÏ KAGE: Humph, t’es lourd!
YASHA: J’y peux rien. Au lieu de te plaindre t’as qu’a te muscler un peu… Au fait, il faut récupérer nos armes.
AOÏ KAGE: C’est bon, l’chat les a.

Effectivement, Raïsu, qui était derrière les autres, portait un grand balluchon duquel dépassait l’épée de Yasha…
Une fois qu’ils s’étaient enfoncés dans le passage, Aoï Kage referma l’entrée et créa quelques feux-follets pour éclairer la zone.

RAÏSU (inquiet): Heu, Aoï Kage-kun… Il faudrait peut être s’occuper de Yasha-sama et de Nataku…
AOÏ KAGE: J’prends pas d’consultations.
RAÏSU: Mais…
AOÏ KAGE: T’inquiètes. J’connais très bien le toubib d’la ville. Il va nous aider.


Le groupe se faufilait dans les petits passages et couloirs de ces sous-sols jusqu’à ce qu’Aoï Kage s’arrête sous une échelle d’acier adossée à une paroi. Au dessus, il y avait une grille par laquelle filtraient les rayons de Khonsu. Le renard laissa Yasha un moment et monta ouvrir la grille. Une fois fait, Nataku et lui aidèrent le jeune homme à monter. Ainsi, ils s’étaient retrouvés dans une petite rue enneigée.

RAÏSU: Que fait-on maintenant?
AOÏ KAGE: La maison du doc est au bout d’la rue. On y va.

Une fois arrivés à la porte de la jolie maison en pierre où vivait ce médecin qu’Aoï Kage connaissait, ce dernier y assena quelques légers coups. Après quelques minutes on entendit une voix somnolente demander qui c’est…

AOÏ KAGE: Ouvre, Max, c’est Aoï Kage!

La porte s’ouvrit alors presque immédiatement. Derrière, se tenait un homme à tête et pattes arrière de chien noir. Il n’était pas bien haut et très mince. Ses mains ridées et la couleur grisâtre du poil sur son museau montraient son âge avancé. Voyant le groupe, le vieux chien porta ses mains à sa gueule canine…

MAX: Par tous les dieux, Aoï Kage! Mais que s’est-il donc passé?! Ne seraient-ils pas les prisonniers attrapés aujourd’hui?
AOÏ KAGE (soutenant toujours Yasha): L’vieux, ça urge…
MAX: Oui, tu as raison. Entrez, je vous prie. Nous parlerons plus tard.

L’intérieur de la maison de Max était chaleureux et joliment décoré. Un beau carrelage couleur pêche et fraise était disposé en motifs floraux au sol, et dans les chambres dont les portes étaient entrouvertes on pouvait distinguer de superbes tapis. Un agréable parfum sucré s’élevait dans les airs.

MAX: Suivez-moi. Je vais m’occuper de vous dans le salon.

Une fois arrivés dans la pièce, Max demanda à Aoï Kage d’allonger Yasha sur un canapé, et invita les autres à s’asseoir dans des fauteuils et des chaises…

MAX (allant examiner Yasha): Voyons cette blessure… Hum…ça a l’air assez sérieux…
RAÏSU: Mais…mais il va s’en sortir, pas vrai? Hein?
YASHA: Arrête de paniquer comme ça. Je suis pas encore à l’agonie.
MAX: Il va falloir désinfecter les plaies et il y a pas mal à recoudre… Je vous préviens, jeune humain, ça va être douloureux.
YASHA: Ne vous en faites pas. Je supporte très bien la douleur.
MAX: Bon, très bien. Aoï Kage, s’il te plait…
AOÏ KAGE (se levant): Ouai, ouai, je sais. Hé, l’chat, toi et ton pote, suivez-moi.

Raïsu et Nataku obéirent et suivirent le renard dans une pièce voisine, qui visiblement était la cuisine de la maison. Ils s’assirent sur des chaises en bois disposées autour d’une petite table, en attendant la suite…

AOÏ KAGE: Voulez du thé? D’l’eau? Du rhum?
NATAKU:…De l’eau…
RAÏSU: Oui, moi aussi s’il te plait… Heu, dis, pourquoi on reste ici?
AOÏ KAGE (leur donnant des verres d’eau): On dirait qu’t’as jamais vu un toubib opérer. Si tu voyais, tu saurais pourquoi t’restes là, l’chat!

Puis il remplit une grande bassine d’eau, et la chauffa avec son feu bleu. Il la souleva et se dirigea vers la porte du salon…

AOÏ KAGE: J’vais aider l’doc. À plus!

Et il sortit en claquant la porte du pied.
La cuisine se retrouva alors plongée dans un silence oppressant… Soudain, d’assez forts gémissements de douleur se laissèrent entendre. Raïsu se leva d’un bond, prêt à foncer à coté, mais Nataku l’attrapa par le bras…

NATAKU: Raï-chan…
RAÏSU (surpris): Nataku?
NATAKU:…Raï-chan…il ne faut pas…
RAÏSU: Tu veux que je reste ici? Mais Nataku, Yasha-sama va mal; je ne peux pas rester là sans savoir ce qui se passe.
NATAKU (fixant le tigre):…….
RAÏSU (retombant sur sa chaise): D’accord Nataku. Tu as raison, nous devons attendre ici. Si nous y allons, nous allons les gêner…

L’attente était interminable pour le prince. Il voulait tant savoir ce qui se passe dans cette pièce…
Soudain, Aoï Kage entra, après avoir ouvert la porte avec son coude. Il tenait la bassine qu’il avait prise avant, mais l’eau y était désormais froide et teintée de sang…

RAÏSU: Aoï Kage-kun!! Comment ça s’est passé?! Est-ce que Yasha-sama va bien?!
AOÏ KAGE: Vas donc voir au lieu d’me coller.

Il ne fallait pas le lui dire deux fois; le prince courut dans le salon à toute allure. Mais bien qu’il y trouva le docteur et plein de sang sur le canapé et sur le sol, Yasha n’y était pas…

RAÏSU (paniqué): Ou…ou est Yasha-sama?! Que s’est-il passé?! Il…il…
MAX: Ne t’inquiète pas. Il a bien supporté l’opération. Nous l’avons simplement transporté dans l’une des chambres; il sera mieux dans un lit propre que sur un canapé imbibé de sang.
RAÏSU: Alors il…
MAX: Il va s’en sortir, ne t’en fais pas.
RAÏSU (soufflant): Et…est-ce que je peux le voir, s’il vous plaît?
MAX: Si tu veux. Il est dans la chambre au fond du couloir, à droite. Mais je te préviens, il ne va pas se réveiller de si tôt.
RAÏSU: Hein? Pourquoi?
MAX: Il fallait qu’il se repose, alors je lui ai donné un somnifère. Dormir va lui faire le plus grand bien; il a beaucoup souffert.
RAÏSU (baissant les oreilles): Hmmm… Je n’aime pas voir Yasha-sama souffrir… Dites, vous avez utilisé ce somnifère pour l’opération? J’ai lu que les médecins le faisaient pour que leurs patients ne sentent pas autant la douleur.
MAX: Tu es bien instruit, mon garçon! Mais malheureusement, mes somnifères ne peuvent être utilisés pour ça. Et ceux dont tu parles sont bien trop chers pour que je puisse m’en procurer.
RAÏSU: Hum? Pourquoi les vôtres ne peuvent être utilisés de cette façon?
MAX: Oh, et bien, vois-tu, ils liquéfient le sang. Si je les donne à un patient avec une plaie ouverte, il va se vider de son sang. Il faut donc recoudre d’abord.
RAÏSU:…..
MAX: Tu es très attaché à lui, pas vrai?
RAÏSU (embarrassé): Oh, heu…euh oui…enfin…
MAX: Ha ha ha… Allé, va le voir maintenant. Et tu m’as dit que ton ami qui attend dans la cuisine a besoin de soins aussi?
RAÏSU: Oui, il a reçu un coup à la tête…
MAX: Bien, je vais l’examiner.
RAÏSU: Merci… pour tout ce que vous faites pour nous…
MAX: Allons, ce n’est rien. File maintenant. Ah oui, la pièce voisine à celle ou se trouve ton ami c’est la salle de bain. Tu peux te laver et aller dormir après.
RAÏSU: Merci encore. Bonne nuit senseï.

Une fois le docteur dans la cuisine, Raïsu alla voir Yasha…
Le jeune seigneur était allongé dans un des grands lits de la chambre. Visiblement, il était profondément endormi… Le tigre s’agenouilla sur le sol en s’appuyant contre le lit, et se mit a contempler son compagnon…

RAÏSU: Pardon Yasha-sama… J’ai la sensation que c’est ma faute si vous subissez tout ça. Si seulement j’étais plus fort, je pourrais vraiment vous aider lors des combats…
AOÏ KAGE (venant d’arriver à la porte): L’chat?
RAÏSU (en se levant): Aoï Kage-kun! Heu, que veux-tu?
AOÏ KAGE: L’vieux m’a dit que ton copain, hum… Nataku, c’est ça? Et bien l’vieux dit qu’il va bien. Il a juste subi un léger choc.
RAÏSU: Merci, Aoï Kage-kun…
AOÏ KAGE (haussant les épaules): Bon ben à d’main.
RAÏSU: Attends! Heu, Aoï Kage-kun…
AOÏ KAGE: Quoi encore?
RAÏSU: Je pourrais te parler un instant?
AOÏ KAGE: M’parler? « soupir » J’suppose qu’j’ai pas l’choix… Qu’es’ tu veux?
RAÏSU: Tu sais, la première fois que j’ai vu Yasha-sama, j’étais vraiment impressionné… Je n’avais jamais vu quelqu’un comme lui!
AOÏ KAGE:…
RAÏSU: J’aimerai tant lui faire plaisir, l’aider au moins un peu. C’est juste que…j’ai le sentiment que je ne fais que le déranger. Et…il a l’air perpétuellement en colère…
AOÏ KAGE:…
RAÏSU (retombant sur ses genoux): Ça me désespère! Je voudrais tant qu’il me fasse confiance; qu’il m’apprécie au moins un peu!
AOÏ KAGE (oreilles couchées):…
RAÏSU (commençant à pleurer): Pourquoi…? Aoï Kage-kun, pourquoi?! Pourquoi est-ce que je ressens ça?! Ça me fait tellement mal!

Le renard bleu, bien que pas trop sentimental, était assez peiné par la douleur du jeune tigre. Il s’accroupit à coté de lui et lui posa la main sur le dos, le caressant légèrement…

AOÏ KAGE: Allé, calme-toi… Tu m’embarrasses! J’sais pas comment faire dans ce genre d’situations.
RAÏSU: « snif snif » Mais…je ne comprends pas… « snif »
AOÏ KAGE (en soupirant): Aaahh…l’chat, est-ce qu’t’as vraiment pas capté pourquoi t’as si mal?
RAÏSU: « snif » Non… Tu le sais, toi?
AOÏ KAGE: L’chat…tu t’en est pas aperçu, mais t’es simplement tombé amoureux de Yasha.
RAÏSU: Tu crois vraiment?
AOÏ KAGE: C’est évident.

Alors, Raïsu se mit à pleurer encore plus…

RAÏSU: Mais alors qu’est-ce que je vais faire? Je…je veux tant être près de lui, mais je ne peux pas lui dire que je l’aime… « snif »
AOÏ KAGE: Avant tout arrête de chialer, ou tu vas l’réveiller.
RAÏSU: « snif » Je veux pas qu’il m’entende… « snif »
AOÏ KAGE: Écoute, l’chat, faut assumer ses sentiments. Tu l’aimes? Alors donne-lui ton cœur en espérant qu’il l’accepte!
RAÏSU: Mais je peux pas lui dire…
AOÏ KAGE: Ra la la… J’te demande pas d’lui dire. Simplement, continue d’faire tout c’que tu peux pour lui.
RAÏSU: Mais je l’énerve… « snif »
AOÏ KAGE: C’est pa’ce que t’es collant. Mais s’tu veux qu’il t’aime à son tour, tu dois rester toi-même. Si non, c’est pas vraiment toi qu’il aimera.
RAÏSU (se calmant un peu): Hmm… Oui, tu as raison. Je dois être plus persévérant!
AOÏ KAGE: Ah, j’te dis pas… Franchement, c’qui faut pas faire! Hé, ne r’commence plus jamais un tel cirque! M’faire dire ce genre d’choses!
RAÏSU: Hi hi, merci Aoï Kage-kun.
AOÏ KAGE (souriant légèrement): Vraiment… T’es encore qu’un gamin… Bon, j’vais pioncer, et tu d’vrais en faire autant.
RAÏSU: Oui, bonne nuit.
AOÏ KAGE: Hum…

Le renard était sorti… Raïsu regarda encore quelques instants le visage de Yasha, après quoi il alla se laver dans la salle de bain… Il se sentait si fatigué. Sans traîner, il retourna dans la chambre et se coucha dans le lit qui lui était destiné…


Le lendemain il fut réveillé par les rayons d’un soleil hivernal qui lui tapaient sur le visage…
Quand il ouvrit les yeux, il vit Yasha dans l’autre lit, assis. Il regardait par la fenêtre du mur contre lequel son lit était adossé…

RAÏSU (se levant rapidement): Yasha-sama ! Vous êtes réveillé! Est-ce que ça va? Vous devriez peut être rester allongé…
YASHA: Je vais bien.
RAÏSU: J’étais tellement inquiet Yasha-sama… Si…si vous veniez à mourir, je…
YASHA: Je n’ai aucune intention de mourir.
RAÏSU:…
YASHA: Je suppose que les autres sont déjà levés… Allons voir si on peut manger quelque chose.
RAÏSU: A-attendez! Vous ne devez pas encore vous lever!
YASHA: je fais ce que je veux. Laisse-moi.
RAÏSU (s’avançant vers lui): Alors permettez-moi au moins de vous aider.
YASHA: Mais qu’est-ce que tu es pénible!
RAÏSU (en baissant la tête): Pardon, Yasha-sama… Je ne suis qu’un boulet…
YASHA:…Enfin, j’imagine que ce serait quand même plus raisonnable.
RAÏSU: Hein?
YASHA: Je ne suis pas sûr d’être en mesure de tenir tout seul sur mes jambes…
RAÏSU: Alors, vous voulez bien que je vous aide?
YASHA: Pff, c’est pas que je le veuille, mais on dirait que je n’ai pas vraiment le choix…

N’ayant pas d’autres possibilités, Yasha laissa le prince l’aider à se relever et à marcher jusqu’à la cuisine…

YASHA (en marchant): Je suis trop lourd.
RAÏSU: Pardon?
YASHA: Je suis trop lourd pour toi. Regarde, tu arrives à peine à te maintenir debout.
RAÏSU: Ne vous en faites pas, ça va aller. Ce n’est pas comme si nous devions traverser la ville comme ça!
YASHA:…

Quand Yasha et Raïsu entrèrent dans la cuisine, Nataku, Aoï Kage et Max étaient déjà là, en train de prendre leur petit déjeuné…

AOÏ KAGE: B'jour. Alors, déjà debout, Ya-chan? Ha ha ha!
YASHA: La ferme, stupide animal.
AOÏ KAGE: Et bien, quelle reconnaissance! T’étais moins vache quand tu crevais!
YASHA (s’asseyant sur une chaise libre): Tu m’énerves.
MAX (s’adressant à Raïsu): Et bien, mon garçon, tu ne vas pas t’asseoir?
RAÏSU (occupant une autre chaise): Heu, oui, merci.
MAX: Avec toute cette agitation, on n’a pas vraiment été présentés hier. Je m’appelle Max, et vous, vous êtes Raïsu et Yasha, c’est ça?
RAÏSU: Oui! Et Yasha-sama est le comte de Fushia! Moi je... je suis le prince des tigres…
MAX: Comment?! Un comte et un prince?! Et moi qui étais si familier avec vous…
RAÏSU (gêné): Ce n’est rien, vous savez. Je n’aime pas quand on me traite comme un prince… Et vous connaissez déjà Nataku, non? C’est mon meilleur ami!
MAX: Il a l’air d’être un gentil garçon. ^^ Mais il n’est pas très bavard!
YASHA: Hmm… Au fait, Aokage, comment se fait-il que tu sois ici?
AOÏ KAGE: Et bien… Tu t’rappelles quand on a infiltré le labo? Y’avait si peu de gardes…
YASHA: Oui. J’avais trouvé ça curieux.
AOÏ KAGE: Moi aussi. Du coup, j’ai d’mandé à mes gars d’enquêter la d’sus.
YASHA: Tu as découvert quelque chose d’intéressant?
AOÏ KAGE: Ouai. Et c’est pour vous l’dire qu’j’vous ai cherchés.
RAÏSU: C’est si important?
AOÏ KAGE (acquiesçant): D’après mes gars, y’a quelques mois les types de la FESBS on fait une “grande découverte”… On n’a pas réussi à savoir c’que c’est, mais en tout cas ils l’ont nommé SX.
YASHA: Et en quoi ça nous concerne?
AOÏ KAGE: Quel impatient! Écoute la suite!
YASHA: Oui, oui, j’écoute…
AOÏ KAGE: Et bien c’est à cause d’la découverte de SX qu’y’avais si peu d’monde au septième labo; ils étaient presque tous au premier, la ou ils le gardaient… ‘Fin, malgré tout c’monde, quelque chose a foiré, et ils ont “perdu” SX.
RAÏSU: Perdu? Mais comment ça se fait?
AOÏ KAGE: Sais pas. Mes espions sont bons, mais découvrir quoi qu’ce soit sur le labo nº1 est super dur!
YASHA: Cependant, je ne vois toujours pas le rapport avec nous.
AOÏ KAGE: J’y viens, j’y viens… En fait, plusieurs personnes louches venaient au labo quand SX était la… Et l’un d’mes espions a aperçu un homme aux cheveux argentés.
RAÏSU: Yoru?!
YASHA: Tu en es sûr?
AOÏ KAGE: Ben j’peux pas vous garantir qu’c’est lui, mais vu qu’cette couleur de cheveux est super rare…
YASHA: Hum, oui, tu as raison. Ça vaut la peine de s’y intéresser de plus près. Mais… comment trouver le premier laboratoire…?
AOÏ KAGE: Hé hé, oseriez-vous douter du chef d’la guilde de Mondoria?
YASHA: Quoi? Tu vas nous aider?
AOÏ KAGE: Comptez sur moi! Moi aussi c’te histoire m’intrigue!
RAÏSU: Merci, Aoï Kage-kun! Oh, mais comment partir? Yasha-sama est blessé, mais les gardes vont vite découvrir que lui et Nataku ne sont plus là…
MAX: Ha ha ha! Je n’ai rien compris à ce que vous venez de raconter, mais ne vous en faites pas! Vous pouvez sans dangers rester une semaine.
RAÏSU: C’est vrai?! Merci infiniment!






Et voila, c’est la fin!
Un petit bonus mystère pour cette fois:

“Il volait haut dans le ciel, battant de ses ailes puissantes…
- Comment ont-ils osé faire ça à Karst?! C’est horrible! ‘Ils’ vont payer pour ça!!
C’est alors qu’en un éclair d’argent l’autre s’approcha à tires d’ailes…
- Que comptes-tu faire? – lui demanda-t-il.
- Ne t’approche pas! Je ne veux pas vous obéir!
- Ne m’en veux pas… Moi non plus je ne l’aime pas… Enfin, toi au moins tu peux choisir… Bon, je te laisse tranquille.
- Attends!
- Oui?
- Tu es si mystérieux… Tu sembles si froid et tu agis comme un meurtrier…

Pas de réponse…

- Mais pourtant, tu n’es pas mauvais… Je n’arrive pas à te cerner. Pourquoi lui obéis-tu donc?
- Je le dois…
- Seuls les faibles et les imbéciles croient qu’ils doivent obéir aveuglément à quelqu’un! Et surtout à un porc malveillant comme lui!
- …Alors je dois être les deux…
Et il repartit tel une flèche, laissant l’autre tout seul, au dessus des nuages éclairés par le soleil du matin…….”

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