Bonjour les amis! Nous nous approchons de la fin du tournoi! Voici donc le 17ème chapitre ^^
Bonne lecture!
PRÉSENTATEUR: […] Et maintenant, cher public, voici les résultats de ce passionnant deuxième tour! Ceux qui passent au tour 3 sont:
- Duel A : Corad
- Duel B : Orrin
- Duel C : Kyûki
- Duel D : Yasha
Vous l’aurez compris, s’affronteront dans le prochain tour:
- Duel A : Corad vs Orrin
- Duel B : Kyûki vs Yasha
Cette fois, l’adversaire de Yasha était un homme élégant. Il avait un air noble, mais froid. Sa bête était un tigre orangé muni d’une belle et probablement très couteuse épée…
Et le signal de départ fut donné.
Le tigre de Kyûki leva son épée et la chargea de foudre. En faisant de longs bonds au lieu de courir, il se dirigea vers Aoï Kage. Celui-ci esquiva le premier coup en sautant et envoya une boule de feu sur l’ennemi… Mais elle s’écrasa au sol, et explosa, touchant à peines le tigre.
Dès qu’il avait de nouveau pris pied, le renard se retourna et chargea le tigre… Soudain, Kyûki prononça une formule étrange et, à l’image de son esclave, il fit jaillir un éclair de sa paume. Ainsi, il obligea Aoï Kage à esquiver, et de ce fait renoncer à son attaque.
Profitant de cette occasion, le tigre sauta près de son adversaire et attaqua à l’épée. Le renard bloqua le coup avec sa dague… Cependant, même si la lame était stoppée, l’électricité, elle, passait. Aoï Kage résistait à la foudre qui l’enveloppait et tentait de repousser son ennemi.
Mais il avait un autre problème: la fatigue et, surtout, les blessures du dernier combat ne jouaient pas en sa faveur.
Yasha voyait bien que son ami avait du mal à poursuivre le combat. Discrètement, il enleva le cran de sureté de Byakuen… Et en un éclair il le sortit et tira! La balle passa à coté de l’épaule droite d’Aoï Kage, et pénétra dans le torse de la bête ennemie, ressortant par le bas de son dos. Le coup avait été mortel…
Alors que Yasha était déclaré vainqueur après moins de cinq minutes, Kyûki était bien évidemment furieux. Il avait pas mal investi dans son esclave, et voila qu’il le perdait. En colère, il sortit de l’arène…
Vu que l’autre duel était encore en cours, Yasha descendit voir le renard…
YASHA (arrivant près de lui): Ça va?
AOÏ KAGE: J’fatigue… Ya, j’ai mal partout ^_^’’
YASHA: Et tu le dis avec cette tête!
AOÏ KAGE: Non, mais sérieux, j’suis crevé. ‘Fin, ce sera l’dernier combat.
YASHA (acquiesçant): Oui. Et après, on pourra récupérer les princes, et aussi sauver ceux qu’on recevra en récompense. Dès que c’est fait, on file d’ici.
AOÏ KAGE: J’ai hâte d’quitter cette île!
Quand l’autre combat s’acheva, les deux concurrents furent mis en place pour le dernier affrontement…
PRÉSENTATEUR: Les trois premiers tours sont désormais finis! Félicitation aux deux vainqueurs! Corad, Yasha, vous êtes nos deux finalistes! Donnez tout ce que vous avez!
Alors que la foule acclamait les finalistes, ceux-ci attendaient le signal de départ…
AOÏ KAGE (regardant le meïrin en face de lui): Eh bien… ça m’plaît pas ça!
MEÏRIN: Ah, Aokage-san,…
AOÏ KAGE: C’est “Aoï Kage”! Ya n’arrive pas à l'comprendre, mais commence pas toi aussi!
MEÏRIN: Pardon!
Le meïrin avait une large plaie entre l’épaule gauche et la base du cou… Son sang ne coulait plus, mais il avait séché le long du bras, sur la poitrine et sur le ventre. De plus, le petit était assez sale, signe que plus d’une fois il s’était retrouvé par terre.
Aoï Kage non plus n’avait pas fière allure avec ses brûlures et ses bandages par endroits imprégnés de sang…
Quand le gong retentit, le renard hésita un instant, après quoi il s’élança, sa dague en avant.
Son adversaire quand à lui ouvrit sa paume, dans laquelle tourbillonna le sable. Les grains étaient de plus en plus nombreux, et peu à peu ils se collaient les uns aux autres, jusqu’à former un objet: un sabre. Le jeune garçon l’empoigna et para l’assaut d’Aoï Kage de justesse. Ce dernier s’éloigna alors, et attaqua avec son feu. Mais son opposant esquiva et donna deux coups de sabre dans l’air. Toute une vague de sable, directement remplacée par une autre, se détacha de la l’arme et vola, telle deux lames tranchantes, vers le renard. Il en esquiva une, mais l’autre lui égratigna l’épaule…
MEÏRIN (sursautant): Ah!
CORAD: Bouge-toi! Je veux que tu en finisses vite!
MEÏRIN (désemparé): Heu, oui!
Le petit se jeta à l’attaque, mais son adversaire sauta alors haut dans les airs, et lui passa au dessus de la tête. Il atterrit juste derrière, sur quatre pattes, et se soulevant uniquement sur ses mains, il donna un puissant coup de ses deux pieds dans le dos du meïrin. Le jeune garçon fut propulsé en avant, et tomba dans le sable. Il perdit sa concentration et, du coup, son sabre se disloqua.
Aoï Kage, qui s’était remis en position, lança trois boules de feu, qui s’écrasèrent autour de son l’adversaire, ne le blessant pas (mais suffisant à le désorienter). Le meïrin tenta bien de se relever, mais Aoï Kage était déjà derrière lui. Il avait passé le bras au devant de son cou, et y posa sa lame…
AOÏ KAGE: C’est fini.
MEÏRIN: Vous… vous allez me tuer?
AOÏ KAGE: J’préfère pas. Mais ça dépend de ton maître.
YASHA: Corad, vous abandonnez?
CORAD: Grr…oui.
L’abandon de Corad fit exploser la foule avant même l’annonce du présentateur. Et quand celle-ci se fit entendre, les acclamations n’en devinrent que plus fortes.
L’agitation qui s’instaura empêcha Yasha et Aoï Kage de voir ce qu’on fait leurs adversaires. Néanmoins, le renard était inquiet; il était conscient du fait que le maître du meïrin était sévère et cruel…
Cependant, ce n’était pas primordial de s’occuper de ça: il fallait récupérer les princes.
Quand Yasha descendit de son poste de combat, le superviseur s’approcha de lui…
SUPERVISEUR: Félicitations, Yasha-dono! Si vous voulez bien me suivre, je vais vous emmener récupérer vos prix.
YASHA: Je vous suis.
KAORU (arrivant dans l’arène): Yasha!
YASHA: Ah, capitaine Kaoru. (il se tourne vers le superviseur) Peut-il venir avec nous?
SUPERVISEUR: Bien sûr. C’est par là.
L’homme mena Yasha, Kaoru et Aoï Kage dans des tunnels sous l’arène…
Après un moment, ils arrivèrent dans une salle où se trouvaient des cellules, comme celles des prisons…
Yasha repéra tout de suite ses compagnons. Et voyant Raïsu dans cet état, il eut du mal à cacher le fait qu’il le connaissait.
Le superviseur sortit un trousseau de clés et ouvrit la cellule des princes. Il y entra, et leur dit froidement de se lever. Cependant, chose logique vu la situation, le jeune tigre n’avait aucune réaction. Sans même chercher à en connaître les raisons, l’homme sortit un fouet et voulut l’abattre sur lui. Mais Yasha l’attrapa fortement par le poignet…
SUPERVISEUR (grimaçant de douleur): Mais qu’est-ce que vous faites?! Il…
YASHA: Je vous signale que maintenant il est à moi. Et je vous interdis de frapper mon esclave.
SUPERVISEUR: Oh, oui, bien sûr. Veuillez m’excuser.
Le comte ne répondit pas. Il se contenta d’aller près des deux garçons, et s’accroupit à coté d’eux. Discrètement, il s’adressa à Ocarina…
YASHA (en murmurant): Comment va-t-il?
OCARINA (faisant de même): Mal… Et il a dit avoir vu celui que vous cherchez.
Yasha fut surpris d’entendre ça. Mais ce n’était pas le moment…
Il souleva délicatement Raïsu et se tourna vers le superviseur, alors qu’Ocarina se levait lui aussi…
YASHA: Et les récompenses propres à chaque compétition?
SUPERVISEUR: Ah, oui. Vous avez le choix entre dix-mille menärs ou bien un esclave par tournoi. Voici les bêtes que vous pouvez avoir.
Le jeune homme regarda dans la direction signalée… Dans la cellule d’à coté, une hyène aux imposantes cicatrices, un loup à qui il manque le bras gauche et un rat d’une grande maigreur…
YASHA: Ils valent vraiment dix-mille chacun?
SUPERVISEUR: Ah, ça… Vous savez, Yasha-dono, je ne peux pas vraiment répondre, mais prenez l’argent si vous doutez. Vous pourrez vous acheter d’excellents esclaves avec.
YASHA: Vous me dites bien qu’ils valent moins que cet argent, n’est-ce pas?
HANA (à Saï): Tu vois? Je te l’avais bien dit qu’on sortirait pas.
SAÏ (tête baissée):……
SUPERVISEUR: Et bien…
YASHA: Bon, assez perdu de temps… De toute façon mon choix est fait. Je prends les bêtes.
SUPERVISEUR: Oui, c’est tout à fait-… HEIN?!!! Vous plaisantez?!
YASHA: Est-ce que j’ai l’air de rigoler? Dépêchez-vous de les faire sortir.
Le superviseur, tout comme Hana et Saï, n’en croyait pas ses oreilles. C’est à contrecœur qu’il ouvrit la cellule, après quoi il plaça aux trois bêtes des colliers en fer. Puis, il en fit de même pour Ocarina. A ces colliers à cadenas, il accrocha une corde, qui liait toutes les bêtes…
Étant donné que Yasha tenait Raïsu, le bout de la corde et les clés de chaque collier furent donnés à Kaoru…
Dès que tout était réglé, le superviseur ramena le groupe en haut et, après s’être assuré qu’ils trouveraient la sortie, il leur dit au revoir et s’en alla.
A peines étaient-ils entrés dans le couloir par lequel ils pourraient retourner dans le hall des inscriptions aux tournois, ils tombèrent sur Corad et son meïrin. Étant assez loin, ils ne les avaient pas vus arriver…
L’homme était vraisemblablement furibond…
CORAD: C’est une honte!!! J’ai acheté un meïrin, et il n’a même pas été fichu de remporter un seul tournoi!
MEÏRIN (des larmes aux yeux):……
CORAD: Tu ne dis rien?! Franchement, j’aurais du me douter que 5000 menärs pour un jeune meïrin, c’est suspect! Mais là…! Tu n’en vaux même pas 1000!
MEÏRIN:……
CORAD: Qu’est-ce que je vais faire de toi, hein?! Te tuer serait du gaspillage… Quoi que… si je te tue, je n’aurais pas à te nourrir, et ma dépense sera finalement remboursée.
Alors que la scène se poursuivait, Yasha se tourna vers Aoï Kage, de plus en plus furieux…
YASHA: Tu as 2000 menärs sur toi?
AOÏ KAGE: Juste 1000.
KAORU: Moi j’en ai 1500.
YASHA: Alors prêtez-moi 2000.
Ses deux compagnons n’avaient pas vraiment compris, mais ils s’exécutèrent. Kaoru donna 1000 menärs à Aoï Kage, et ce dernier le rajouta, dans une seule bourse, à ses propre 1000…
Alors, Yasha dut se résoudre à demander que le capitaine tienne Raïsu un moment, après quoi il prit l’argent et s’approcha de Corad…
YASHA (d’un ton désagréable): Excusez-moi.
CORAD (sursautant): Oh! Yasha-san! Que désirez-vous? Vous savez que vous étiez magnifique dans ce tournoi.
YASHA: Merci… Sans le faire exprès, je vous ai entendu… Vous ne voulez plus de votre bête?
CORAD: Ah, vous savez, quand on achète à des prix si dérisoires, il faut s’attendre à ce que la marchandise soit médiocre.
YASHA: Pourquoi ne le vendez-vous pas?
CORAD: A qui? Tout le monde à vu à quel point il est raté. Personne n’en voudra.
YASHA: Il vous à couté 5000 menärs, c’est ça? Je vous le reprends pour cette somme.
CORAD: Pardon?! Mais… vous êtes sérieux?
YASHA: Oui. Pourquoi?
CORAD: C’est que… Vous êtes fort et je me sentirais mal de vous vendre une bête comme ça…
YASHA: Voyons, j’ai vu ce qu’il sait faire. Je ne peux pas être déçu si je l’ai observé de mes propres yeux.
CORAD: Vous êtes sûr? C’est que… un meïrin aussi faible…
YASHA: Il me convient.
CORAD: Alors ce sera avec joie! (il se tourne vers la bête) Toi, tu as un nouveau maître! Tu devrais être content; ça t’évite la mort. Aller, vas-t-en.
Le jeune meïrin s’approcha timidement de Yasha, qui donna alors à Corad l’argent des deux autres, ainsi qu’une bourse contenant 3000 menärs, qu’il avait avec lui.
Corad, bien content, le salua et partit au plus vite.
Étant donné que Kaoru avait conseillé de ne parler qu’une fois sur le bateau, ils avancèrent vers le hall, évitant cependant de courir pour ne pas éveiller de soupçons…
Entre temps, Yasha avait repris Raïsu dans ses bras… Son état était alarmant; il fallait vraiment rejoindre le Hakuryû au plus vite.
Alors qu’ils débouchèrent dans cette salle immense d’où ils pourraient rejoindre la rue, droit devant eux passa un homme aux cheveux aussi argentés que la lueur de Khonsu. Il était de dos à eux, et semblait pressé…
Instinctivement, Yasha l’interpela…
YASHA: Euh… Yoru?!
HOMME AUX CHEVEUX D’ARGENT (en se retournant): Hm? Moi?
Yasha fut déçu en voyant le visage de cette personne… Bien qu’il avait effectivement des yeux violets, il ne devait pas être plus âgé que le comte. Aucun doute sur le fait qu’il était encore bien loin de la quarantaine, l’âge que devait avoir Yoru…
YASHA: Oh, pardon. Je me suis trompé de personne, je crois.
HOMME AUX CHEVEUX D’ARGENT: Ce n’est pas grave, ne vous en faites pas. Alors vous chercher quelqu’un?
YASHA: Oui… Dites, c’est peut-être indiscret, mais votre père, ou peut-être un oncle, ne s’appellerait pas Yoru par hasard? Si ce n’est votre âge, vous lui ressemblez beaucoup.
HOMME AUX CHEVEUX D’ARGENT: Non, désolé. Je n’ai aucun oncle, et mon père ne s’appelait pas Yoru.
YASHA (déçu): Ah… merci quand-même… Au revoir.
Il se dépêcha de sortir avec tout son groupe. Inutile de trainer pour rien…
Une fois le groupe parti, le jeune homme aux cheveux argentés regarda en direction de la sortie…
HOMME AUX CHEVEUX D’ARGENT: Excuse-moi, Yasha. Le temps n’est pas encore venu pour moi de te dévoiler qui je suis vraiment… Mais sois patient, bientôt tu sauras tout. Et puis… tu mourras… Ne m’en veux pas……
Yasha et les autres traversaient la ville à toute allure.
Dès qu’ils étaient arrivés au port, ils montèrent à bord du Hakuryû Arrow, où ils furent directement accueillis par les cousins de Kaoru…
KAÏRO: Vous êtes de retour!
RAÏTO: Est-ce que ça va?!
KAORU: On verra bien…
AOÏ KAGE: Bon, Ya, tu m’suis dans votre cabine. Kaoru, t’emmènes ceux qui étaient prisonniers avec toi. Et vous approchez d’personne; maintenant vous êtes porteurs d’la maladie. Heu, et Ocarina, tu peux r’tourner dans l’eau. T’as besoin d’respirer, et comme t’as r’tenu ton souffle tout l’temps, tu peux pas avoir attrapé l’virus.
Le prince requin acquiesça, et plongea dans la mer d’azur, où il fit rejoint par sa troupe, contente de le revoir.
Ceci étant réglé, Kaoru fit signe à son équipage de larguer les amarres, après quoi il emmena les ex-prisonniers dans sa cabine.
Entre temps, Aoï Kage et Yasha étaient déjà en bas, dans la cabine. Le comte, suivant les instructions, du renard, posa Raïsu sur le lit. Mais quand il voulut s’asseoir sur la rambarde, son ami lui fit un signe de désapprobation…
AOÏ KAGE: Non, Ya. Sors, tu veux.
YASHA: Je ne veux pas.
AOÏ KAGE (prenant la carafe d’eau posée sur la table de nuit): Écoute, Ya, j’ai déjà du mal à m’concentrer à cause d’mes blessures… J’me débrouillerai bien mieux sans toi. Alors s’te plait, sors. Va attendre avec l’capitaine.
YASHA: Bon… c’est d’accord.
Dès que le jeune homme était parti, Aoï Kage versa un peu d’eau dans un bol de terre cuite. Après ça, il sortit le médicament volé, et ouvrit la bouteille remplie d’herbes broyées et de divers autres ingrédients… Il versa un peu de cette poudre de plantes dans l’eau, et se mit à le mélanger avec soin… Le dosage était très important, aussi il devait rajouter tantôt de l’eau, tantôt de la poudre…
Après un moment, le mélange devint une épaisse mixture verdâtre avec une forte odeur de plantes.
Le renard en administra un peu au prince, après quoi il le couvrit jusqu’au cou dans les couvertures…
AOÏ KAGE: Accroche-toi, l’chat. Nous lâche pas maintenant.
Aoï Kage soupira, après quoi il sortit en emmenant le bol avec lui…
En montant sur le pont, il vit Ocarina…
AOÏ KAGE: Hein, t’es pas dans la flotte?
OCARINA: J’ai repris de l’air, alors ça va. Je vais aller avec toi, voir les bêtes qui ont été libérées. Ils ne sont pas très commodes.
AOÏ KAGE: Ça marche.
Quand ils entrèrent dans la cabine du capitaine, ils se rendirent compte que, visiblement, personne n’avait dit un mot depuis qu’ils étaient là… Kaoru regardait par la fenêtre, les trois bêtes offertes en récompense étaient assises par terre, et le meïrin était blotti dans un coin.
Yasha qui, en arrivant, s’était assis dans un sofa à la droite de la porte, se leva en voyant le renard et le requin entrer…
YASHA: Et alors?
AOÏ KAGE: J’sais pas…
YASHA: Comment ça, tu ne sais pas?
AOÏ KAGE: Yasha, j’vais pas t’mentir… Techniquement, l’médicament à été administré trop tard. Mais on sait jamais; faut attendre.
YASHA (avec un lourd soupir): Je vois…
AOÏ KAGE (vers Kaoru): Hé, cap’taine, tu m’passes les clés?
Kaoru comprit qu’il s’agissait des clés pour les colliers des bêtes du cirque et d’Ocarina. Il les lança à Aoï Kage, qui s’empressa de libérer les quatre bêtes. Une fois fait, il mit le trousseau dans sa sacoche (on se demande pourquoi XD)… Les trois anciens gladiateurs se levèrent…
AOÏ KAGE: Bon, alors… vos noms?
HANA (tournant la tête): Humph.
AKI:……
SAÏ (mal à l’aise): Je suis Saï. Heu, elle c’est Hana, et lui Aki.
AOÏ KAGE: Ok. Moi j’suis Aoï Kage, et l’aut’ renfrogné là-bas c’est Yasha. ‘Fin, vous devez déjà l’savoir.
HANA (fixant Yasha): Vous allez faire quoi de vous?
YASHA: Hm? (il était ailleurs, et revient à lui) Rien.
HANA: “Rien”?! Tu te fous de nous?!
YASHA: Non, pas du tout.
OCARINA: Yasha-san, en fait Hana refuse de croire que tu n’es pas un esclavagiste. Mais, Hana, je te signale que tu ne croyais déjà pas qu’il vous libérerait.
HANA: Grrr…
YASHA: Vous pouvez faire ce que vous voulez. Vous êtes libres.
Soudain, Saï s’affaissa sur ses genoux, sans raison apparente…
AOÏ KAGE: Hé, ça va pas?!
SAÏ: Si, si… C’est juste que… j’arrive pas à croire qu’on est vraiment libres. C’est si… irréel!
Quelques larmes coulèrent sur les joues du rat. Et ce n’étaient même pas des larmes de joie, mais de soulagement. D’ailleurs, cela était en fait assez étrange à regarder, car ces larmes n’allaient pas du tout avec son visage…
Après avoir fait quelques présentations, le renard donna à tout le monde le médicament, pour éviter qu’ils ne contaminent quelqu’un d’autre. Puis, Kaoru indiqua aux nouveaux venus avec qui parler pour savoir où dormir… Une fois que Hana, Saï et Aki sortirent, suivis d’Ocarina, Aoï Kage s’étira un peu…
AOÏ KAGE (regardant le meïrin, toujours dans son coin): Et toi p’tit? T’as pas dit un mot depuis tout c’temps! Aller, viens là!
MEÏRIN (se levant): Heu… oui…
Aoï Kage lui donna le médicament, qu’il n’avait toujours pas pris, après quoi il le regarda de haut en bas…
AOÏ KAGE: T’as été salement amoché toi aussi. Tu d’vrais venir avec moi. J’m’occuperai de tes blessures en même temps qu’des miennes.
MEÏRIN: D’accord.
AOÏ KAGE: Mais avant ça… C’est quoi ton nom? J’le connais toujours pas.
MEÏRIN: Ah… Euh, je ne sais pas quel nom mes parents mon donné… Mais le dresseur qui s’est occupé de moi jusqu’à ma vente au marchand d’esclaves… Il m’a appelé… heu… Pépin.
Le nom prononcé par le jeune garçon suscita une réaction bien spécifique: Kaoru toussa bizarrement en se couvrant la bouche et Yasha se retourna. Aoï Kage, quand à lui, ne put s’empêcher de pouffer de rire…
AOÏ KAGE: J’y crois pas! Mais change d’nom, p’tit!
PÉPIN: Non, je… je n’en ai pas très envie. C’est pas que ce nom me plaise, mais si j’en prends un autre, je voudrais que ce soit celui que j’aurais du porter.
AOÏ KAGE: Mouai, s’tu veux… Bon ben viens, Noyau.
PÉPIN: Hein?! N-“Noyau”?!
AOÏ KAGE (redevenant sérieux): Yasha, tu peux aller voir l’chat, mais… comme j’te l’ai dis, j’garantis rien.
Et il quitta la cabine, suivi du jeune. Quand Yasha voulut en faire de même, le capitaine l’arrêta…
KAORU: Yasha. Je sais que vous voulez y aller. Mais je dois connaître notre prochain cap…
YASHA: Peu importe. L’île la plus proche me convient.
KAORU: Alors ce sera Shira.
YASHA: Ça me va.
Sans un mot de plus, il sortit. Ce qu’il voulait le plus, c’était retourner au plus vite dans as cabine, et rester auprès du prince…
Et voila la fin de ce chapitre! À bientôt pour la suite!
Et voici un bonus de fin en forme de citation de Lucifer:
“Les voyages en mer ont toujours été très reposants… On peut observer les vagues, les nuages… Un havre de paix.
Néanmoins, cette quiétude peut être troublée… Imaginez-vous une tempête par exemple. L’affronter est très dur…
Cependant, selon moi, le pire en mer serait l’apparition d’une maladie… Aucune solution, aucune échappatoire… voila le vrai cauchemar!
Au vu de cette situation, je pense que si la nature ne m’avait pas doté d’ailes puissantes capables de m’emmener au loin à n’importe quel moment, j’aurais eu peur de voyager en bateau… J’en aurais été que plus pauvre.
Lucifer von Hamelin” |