| 09 - L'EXILÉE PAR P'TIT PONEY | |
L’Exilée
Il y a une chose dont elle est sure :
Remplir les vides de larmes ne sert a rien
Seulement se heurter à d’autres murs.
Ca prouve juste que les rêves sont vains.
La, sur son ile, comme une exilée,
Le regard perdu dans ses souvenirs
Ses ailes aux plumes arrachées
Elle peut sentir son âme se ternir.
Il n’y a pas de quoi s’apitoyer !
Et pourtant elle se sent incertaine.
Plus que chancelante, elle est brisée
A cause de tous ces doutes qu’elle traine.
Elle serre contre sa poitrine de l’air
Quelle pitoyable enfant est-ce la !
Elle s’obstine à regarder derrière
Vers son cœur brillant s’autrefois.
Elle ne peut se résoudre à avancer :
Son regard se terni, devient hagard.
Elle voudrait pouvoir se déraciner
Mais il est surement trop tard.
Finalement, seule et isolée
Trop loin pour être aimée en retour
Il ne lui reste plus que ses larmes à sécher
Et enfermer son cœur à le rendre sourd.
Parce qu’on ne peut franchir ces hauteurs :
On oublie ses rêves et on devient fou.
Parce qu’on ne remplit pas le vide de pleurs :
On vit avec et puis c’est tout.
Christobal 11/08/09
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