Chapitre 2 : C’est la faute d’ Alucard !
Un caprice. Voilà ce qu’était Seras Victoria à ses yeux, un caprice. Il aurait très bien pu cette nuit là, tuer cette parodie de vampire sans jamais effleurer la peau de la jeune femme et la laisser continuer à vivre sous l’astre du jour…
Oui, mais non. Lui, il a vu en elle quelque chose, quelque chose de rare, très rare surtout chez une femme : de la force comme chez son maître. De plus, elle était belle, et elle était vierge, atout non négligeable. Avec ces orbes sanglantes il avait vu, inspecté et apprécié ces courbes cachées sous cet uniforme ridicule qu’elle portait.
C’était du gâchis !
Les humains étaient incapables de voir la beauté de cette fille ; leur laisser aurait été une erreur, alors il l’avait contrainte à un choix. Il avait su qu’elle le choisirait, et il avait eut un frisson de plaisir en l’entendant déjà l’appeler « maître ».
Intégra n’avait pas aimée sa surprise, son maître aimait être la seul femme de l’organisation, elle et sa beauté de glace. Alors que son nouveau jouet avait la chaleur du soleil dans chaque pore de la peau. Intégra n’aime pas la concurrence. Il adore la voir fulminer.
Son seul souci était son uniforme. Ce carcan idiot qu’elle devrait porter en tant que nouvelle membre d’Hellsing. Il lui fallait autre chose que cette chose qu’elle mettait de son vivant. A son époque, les femmes ne portaient pas de pantalons, et il avait bien assez de déceptions comme ça avec son maître et son mode vestimentaire. Elle était sa chose donc il pouvait choisir de lui faire porter ce qu’il voulait et rien que pour ça son sourire habituel devint plus carnassier et lubrique que d’habitude. Un uniforme serait obligatoire mais il a avait un droit de veto absolu dessus. Alors il allait utiliser ce droit.
Il aurait bien pris un uniforme de soubrette, mais elle devrait combattre et non pas rester au manoir ; de plus, la confiance qu’il avait en Walter se serait sans doute amoindrie de façon drastique si l’ancien nettoyeur ne faisait pas un arrêt cardiaque devant la nouvelle servante.
Alors il prit l’uniforme militaire féminin qui correspondait le plus à ses attentes : un vêtement qui moulerait ses courbes et les montreraient, une couleur qui ferait ressortir sa beauté une fois couverte de sang, une coupe qui animerait tous les désirs des hommes en sachant qu’elle était sienne. Si elle n’acceptait pas sa nature de vampire, son aspect, par contre, le rendait fier ; il y avait longtemps qu’il n’avait été autant touché par le physique d’une femme ainsi que par son esprit.
Et, ce qui n’enleva rien à son plaisir, c’est qu’Intégra n’a rien put dire, elle enrage encore et Seras porte son uniforme de la plus belle des manière ; rien que la façon dont le prêtre et les soldats la regardaient…
Décidément, ce caprice lui valait vraiment beaucoup de plaisir, et ce n’était pas fini.
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