Resumen : Rarement professeur aura réussi à être aussi populaire... GTO (Great Teacher Onizuka), c'est pourtant avant tout l'histoire d'un loser. Ancien chef de gang, Eikichi Onizuka, 22 ans, ne voit d'abord dans l'enseignement qu'un moyen de se rapprocher de jeunes étudiantes. Un désir compréhensible quand, à son âge, on est encore puceau... Soutenu par sa secrétaire générale, détesté par son sous-directeur, le nouveau professeur ne fait pas l'unanimité parmi ses collègues, mais qu'importe : alors qu'il se trouve dans une classe de fortes têtes, Onizuka, grâce à ses qualités humaines, gagne petit à petit la confiance de ses élèves et les pousse à devenir meilleurs. Des résultats que personne avant lui n'avait pu atteindre.
Derrière l'incongruité de certaines situations (Onizuka qui enseigne déguisé en Devilman), les grimaces insensées des personnages et un humour souvent potache, GTO est une série bien plus profonde qu'il nÕy paraît. Fujisawa y évoque la démission de la famille, la difficulté à communiquer de certains élèves, leur absence de motivation ou leur désir frustré de reconnaissance, et invite à une réflexion sur la place des adolescents au sein de la société japonaise. À chaque collégien mal dans sa peau, le Great Teacher apporte sa réponse, souvent peu orthodoxe mais efficace. Une façon de se racheter, peut-être, quand on connaît son passé turbulent... |