Resumen : Les responsabilités liées à la paternité n'ont guère modifié Mac, Tony et Tim. Ce dernier est teigneux, rouspéteur, tempéteur (et parfois, il se passe du rous et du tem — comme on vous le dit), menteur, cultivateur de la trahison, ne frappe jamais au-dessus de la ceinture. Mac est grand, autant faux-maigre que vraie fleur-bleue, la larme à l'oeil et le poing sur le coin de la mâchoire d'un contradicteur, sans jamais quitter le cigare vissé à la commissure des lèvres. Tony est le bilieux du trio, ce qu'indiquent la paire de lunette, la barbe de trois jours et le chapeau à faire rêver un chien de cirque.
Les manigances du destin vont les mettre sur la route d'un richissime habitant du Nevada dont le ranch s'étend non loin de Roswell (ben oui : à l'Est, comme l'indique le titre de l'album). L'homme tombe en extase devant Mac en qui il voit un spécimen d'homo americanus, digne de participer à des expériences génétiques.
Souvenez-vous : nous sommes à l'aube des années 1950 et aucune folie, depuis la bombe atomique jusqu'aux soucoupes volantes, en passant par la Guerre de Corée et le hula-hoop, ne semble échapper à la raison humaine. |