Resume : 2082. Une planète inconnue, un climat glaciaire, une atmosphère viable, mais un environnement hostile. Alors que deux de ses hommes viennent de disparaitre, victimes d’êtres monstrueux à l’aspect vaguement humain, le commandant Sylan Kassidy ne peut que se rendre à l’évidence : l’Hybris ne peut pas repartir. Assailli par les créatures qui trouvent le moyen de pénétrer dans le vaisseau minier, faisant une victime supplémentaire, l’équipage est obligé de s’enfuir à bord d’une navette de secours.
Depuis le début de leur mésaventure, les hommes et les femmes de la mission Orus restent en contact radio avec la terre. Leur interlocuteur privilégié ? Le président des États-Unis, Ashton Saint-John, qui voit d’ailleurs dans l’épopée du commandant Kassidy une formidable opportunité pour l’humanité, sur Terre. Car celle-ci se meurt, victime de la folie des hommes qui n’ont eu de cesse de s’entretuer depuis des décennies, depuis 2070, lorsque le président Lyndon Cooper, opposé à l’alliance sino-russe, a fait le choix de la guerre bactériologique et chimique, de la guerre nucléaire. Le choix de l’holocauste.
Proche d’une aventure classique de science-fiction qui pose le progrès scientifique comme toile de fond, l’univers de Alter est clairement revendiqué et assumé, puisque le récit se tourne résolument vers l’anticipation et la dystopie : le lecteur est projeté dans un futur proche, balisé d’éléments facilement identifiables qui dévoilent les conséquences désastreuses d’un conflit planétaire. |