Resume : L'humour de Relom est sans pitié, comme le regard que les enfants portent sur les adultes, et en particulier sur leurs parents ! L'innocence de l'un (Andy) et le cynisme de l'autre (Gina) s'entremêlent pour composer un monde aussi effrayant qu'attachant. Ainsi, le chemin qui mène à l'école peut se révéler merveilleux. ou cauchemardesque ! Oscillant entre poésie et roman noir, «Andy et Gina» suit pourtant une constante : il nous fait mourir de rire. Retrouvons, chers auditeurs, Andy, Gina, leur papa et leur maman (qui n'est plus qu'une tête décharnée) qu'on avait laissés faisant de l'auto-stop en rase campagne à la fin du dernier album. Dans ce 5e tome, ils trouveront une fortune qu'ils s'empresseront de dépenser auprès d'un croquemort véreux façon docteur Frankenstein afin qu'il redonne forme humaine à leur maman. L'opération ne sera qu'à moitié réussie mais ils y gagneront une petite maison isolée dans les bois. C'est dans ce décor idyllique (et dans lequel leur papa n'aura de cesse que de les perdre, faisant passer les parents du Petit Poucet pour des saints) qu'ils apprendront à manier les armes à feu, qu'ils croiseront le chemin de créatures toutes plus fantastiques les unes que les autres : une licorne ailée, des ratons-laveur tireurs d'élite, des quéquettes volantes, une sorcière adepte des méthodes bio ou des dealers de crack incompétents. |